La Cour administrative d'appel de Nantes n'a pas suivi l'avis du rapporteur public : les quatre arrêtés préfectoraux (dérogations Loi sur l'eau et Espèces protégées) pris en décembre 2013 par le Préfet de Loire-Atlantique et autorisant le début des travaux de construction de l'aéroport de Notre-dame-des-Landes sont validés. « C'est une véritable satisfaction. L'ensemble des jugements du tribunal administratif de Nantes sont confirmés. Les travaux vont enfin pouvoir commencer. Au gouvernement maintenant de faire évacuer la ZAD… Sinon, les Français ne comprendront plus rien du tout. Nous en sommes quand même désormais à 170 jugements défavorables pour les opposants ! », réagit, confiant pour la suite, Alain Mustière, président de l'association Ailes pour l'Ouest.Déception en revanche pour Benoît Hartmann, le porte parole de France Nature Environnement (FNE) : « La nature et l'environnement perdent encore #nddl qui devra payer ? Décision étonnante au regard du réquisitoire », réagit-il sur Twitter. De même pour le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot qui exprime sur le réseau social son « Énorme déception » et son « incroyable surprise ». « Jamais l'amélioration de Nantes-Atlantique n'a été étudié par le pouvoir, c'est un choix politique du gouvernement de s'entêter sur #NDDL », twitte-t-il encore, appelant également à respecter le droit européen. L'Eurodéputé fait ainsi référence au manque d’évaluation globale du projet pointé par Bruxelles et que le gouvernement à intégré tardivement au schéma de cohérence territoriale (Scot) Nantes-Saint-Nazaire dont l'adoption définitive ne pourra intervenir que début 2017. Fabian TubianaLire l'analyse juridique détaillée