Christophe Sirugue, le secrétaire d’État à l'Industrie, était à Pollutec ce mardi 29 novembre. Une première pour lui. « J'ai été frappé par l'importance du salon qui est accessible tant aux grands groupes qu'aux start-up. Et si on veut relever les enjeux des écotechnologies, il faut le faire avec l'ensemble des filières et l'ensemble des acteurs », nous a-t-il déclaré. Plus globalement, le secrétaire d’État à l'Industrie a rappelé les défis de l'économie circulaire qui « nous oblige à revoir nos modèles de production pour consommer moins de ressources et produire moins de déchets ». Il a rappelé les atouts français : des leaders mondiaux du recyclage, un cadre légal incitatif à travers les REP et une conscience nationale aux enjeux environnementaux ». Le secrétaire d’État a aussi profité de cette visite pour aborder brièvement les dispositifs en place pour doper les écotechnologies : Nouvelle France industrielle, Green deals et France expérimentation. Pour la Nouvelle France industrielle réorganisée en neuf solutions, Christophe Sirugue annonce qu'il aura fini les neuf revues des solutions d'ici la fin de l'année. « Mon constat c'est que les choses ont progressé. Les acteurs, entreprises et collectivités, ont appris à se parler », remarque-t-il. En revanche, pour les Green deals, seuls quatre ont été signés en 2016, dont trois sur le recyclage des vêtements professionnels, des déchets du BTP et des déchets de plâtre. « On est loin de la centaine qui existe en Allemagne », constate-t-il. Même bilan pour France expérimentation qui n'a recueilli qu'une cinquantaine de dossiers candidats. Mais le secrétaire d’État ne remet pas en cause les outils. « Aucun acteur n'a fait remonter d'obstacles particuliers. Je pense plutôt que nos dispositifs ne sont pas assez connus », conclut-il.Dominique Bomstein