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Accueil > Actualités > Territoires > Économies d'énergie : Urbanis éveille les copropriétés délaissées
TERRITOIRES

Économies d'énergie : Urbanis éveille les copropriétés délaissées

PUBLIÉ LE 27 FÉVRIER 2017
LA RÉDACTION
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« En matière de lutte contre la précarité, il y a des trous dans la raquette de l’intervention publique », constate Nicolas Crozet. Le directeur général d’Urbanis n’a pas l’intention de remettre en cause les dispositifs existants.Son entreprise accompagne d’ailleurs les collectivités sur les enjeux de l’amélioration de l’habitat, notamment dans le cadre du programme « Habitez mieux ». Ce dispositif de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) entend mettre à disposition des propriétaires privés des financements pour requalifier des logements non décents ou mal isolés. Néanmoins, « certaines copropriétés y échappent car elles ne sont pas considérées comme suffisamment dégradées, qu’elles n’entrent pas dans le périmètre géographique de la collectivité ayant engagé la démarche avec l’Anah ou parce que, malgré leur fragilité, elles ne répondent pas aux critères d’éligibilité », regrette-t-il. En Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes, elles pourront désormais se rattacher au programme Déclic que le ministère de l’Environnement a choisi avec onze autres pour lutter contre la précarité énergétique.Pour 40 copropriétés, le gain énergétique de l’opération a été estimé à 97?600 MWh Cumac. Un prix de 8 euros le mégawattheure a été fixé par le ministère. Soit un montant total de 780?000 euros pour une opération dont le coût global est évalué à 1 million.L’appel à projets insistait sur deux pistes à suivre. D’abord la sensibilisation, l’information et la formation des ménages aux enjeux des économies d’énergie. Ensuite, leur accompagnement pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique ambitieux. En bon élève, Urbanis entend faire les choses dans l’ordre. « Toutes les copropriétés ne sont pas mûres pour les travaux », justifie Nicolas Crozet. Il considère que Déclic doit avant tout « les éveiller au sujet et les mettre en mode projet ».Très concrètement, un diagnostic multicritère sera proposé aux structures retenues, pour comprendre leur fonctionnement, l’état de leurs finances et de leurs contrats, puis pour entrer dans l’accompagnement en appuyant les spécialistes de la gestion pour assainir les impayés ou optimiser certaines charges. La renégociation de contrats génère souvent des économies sur les dépenses de chauffage comme sur les abonnements téléphoniques souscrits pour les ascenseurs, par exemple.Côté méthode, des groupes de travail autour de l’énergie seront créés pour mobiliser les copropriétaires, « sans les voir tous, mais pour que le conseil syndical ne travaille pas dans son coin », dixit Nicolas Crozet.Une deuxième phase pourra alors être envisagée. Objectif cette fois-ci : élaborer une liste de travaux prioritaires avec un assistant à la maîtrise d’ouvrage ; puis chercher des outils de financement qui permettront d’effectuer ces travaux sans tout miser sur les appels de fonds. Reste bien sûr à espérer que ce programme ira à son terme. Les acteurs obligés devront pour cela financer ces certificats à 8 euros quand le prix de marché des CEE précarité ne dépasse pas aujourd’hui 5, voire 5,5 euros. Chez Urbanis, on est confiant. Même si l’intervention ne doit pas être un prétexte pour lier les mains des copropriétaires, les fournisseurs d’énergie ont des intérêts commerciaux à défendre. Mieux vaut sans doute pour eux dépenser davantage et montrer qu’ils investissent pour leurs clients, plutôt qu’acheter des certificats impersonnels sur le marché.En cela, le programme répond tout à fait à la raison d’être des CEE. Au lieu de taxer les énergéticiens pour gonfler le budget de l’Ademe, le dispositif a choisi de leur confier une mission pour réduire la consommation d’énergie en France.Olivier Descamps
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