La Commission européenne propose aux entreprises, associations et autorités publiques volontaires, de tester « Level(s) ». L’objectif est de comparer les systèmes européens d’évaluation, d’améliorer les performances et d’établir un langage commun autour du bâtiment durable.

La Commission européenne vient de lancer la phase pilote de son outil « Level(s) », « le premier outil européen permettant de rendre compte des performances des bâtiments durables. » Il s’adresse aux équipes d’architectes, ingénieurs, entreprises de construction, mais aussi aux occupants des bâtiments, habitants et syndicats. Sur son site, la Commission explique que Level(s) peut être utilisé par les professionnels du bâtiments et leurs clients « pour accroître leurs connaissances des impacts du bâtiments du l’environnement (…) : Il est centré sur des indicateurs de performance empruntés à des domaines tels que les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation économe des ressources et de l’eau ainsi que la santé et le confort. » Cet outil peut aussi être utilisé par les organismes de certifications, « pour qu’ils puissent aligner leurs critères aux priorités d’une économie circulaire à échelle européenne. » Level(s) a aussi pour objectif de comparer les données et résultats des différentes performances des bâtiments selon les différents systèmes d’évaluation européens : « Cet instrument vise à établir un "langage commun" autour de ce que l’on entend, dans la pratique, par "construction durable", afin de faire évoluer le débat au-delà de la performance énergétique », précise la Commission dans un communiqué.

Cette phase de test est ouverte à tous les volontaires, « entreprises, associations et autorités publiques » qui le souhaitent. « La période de test durera deux ans durant lesquels la Commission européenne apportera un soutien technique », est-il précisé. Pour y participer, il suffit de s’inscrire en ligne.

Karmenu Vella, commissaire européen chargé de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche, estime que «Level(s) peut nous aider à développer un environnement bâti durable à travers l’Europe et à soutenir la transition vers l’économie circulaire. Nous dévoilons ce cadre, destiné au secteur de la construction, au cours de la semaine mondiale de la construction écologique (World Green Building Week), démontrant ainsi l’avance prise par l’Europe en la matière. Il constitue une étape importante dans l’évolution vers un secteur européen de la construction plus économe en ressources et plus compétitif. »