Jeudi 4 octobre, le troisième comité de pilotage pour l’avenir du territoire de Fessenheim après la reconversion du site nucléaire, s’est réuni et a tablé sur le développement économique et l’emploi, les infrastructures, la transition énergétique et l’innovation.
Lors de ce troisième comité de pilotage, les collectivités du territoire de Fessenheim (Haut-Rhin), l’État et la Banque des territoires ont développé un projet stratégique et se sont entendus autour de quatre axes de travail : la création d’emplois, l’amélioration de la desserte du territoire, la reconversion du site en « modèle de transition vers une nouvelle ère énergétique », ainsi qu’en « modèle d’innovation pour l’industrie et les énergies du futur », précise un rapport de ce troisième comité de pilotage.
Création d’emplois
Ainsi, « le calendrier et la cible de foncier aménageable proposés par le président du Syndicat Mixte du Port de Colmar et de la communauté de communes, dans le cadre de la SEMOP et de la prochaine SEM », a été acté. Par ailleurs, une aide d’État allant jusqu’à 15.000 euros par emploi créé sera mis en place, via l’extension de la zone des aides à finalité régionale (AFR), « qui permet une fiscalité adaptée et un versement de subventions à la créations d’emploi », est-il expliqué. Le gouvernement s’est également engagé à mettre en place un accompagnement individuel pour les salariés des sous-traitants permanents.
Infrastructures de transport
Par ailleurs, l’étude franco-allemande sur la liaison ferroviaire entre Colmar (Haut-Rhin) et Fribourg a été lancée en septembre, « avec un résultat attendu pour la fin de l’année 2018 ». Concernant les infrastructures, « l’Etat, le conseil régional, le conseil départemental et SNCF-réseau ont également finalisé le bouclage financier des travaux d’urgence de la desserte ferroviaire du Port de Colmar depuis Colmar », est-il précisé dans le rapport.
Valorisation des projets de transition énergétique
La concession hydroélectrique Lac Noir-Lac Blanc est quant à elle relancée par le gouvernement à la demande des élus locaux, afin d’installer une station de transfert d’énergie par pompage. Par ailleurs, « un label sera créé pour valoriser les projets de transition énergétique spécifiques à ce de territoire », peut-on lire dans le rapport du comité de pilotage.
Enfin, le secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a annoncé la création d’un dispositif d’intervention territoriale de l’État, doté de 10 millions d’euros pour 2019.