Le Comité de haut niveau du projet Cigéo, projet de confinement de déchets radioactifs à Mandres-en-Barrois, près de Bure (Meuse), a été réuni ce mercredi 6 mars. « La signature prochaine du contrat de territoire marque une étape importante dans la préparation des échéances à venir du projet Cigéo d’enfouissement en couche géologique profonde des déchets nucléaires. C’est le résultat concret d’une méthode de travail, celle de la concertation avec l’ensemble des parties prenantes. La dynamique doit se prolonger au travers du débat national à venir sur la politique nationale de gestion des déchets radioactifs » a déclaré Emmanuelle Wargon, lors de cette réunion.
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Prochain comité de haut niveau en septembre 2019
Le financement des groupements d’intérêt public des deux départements sera poursuivi en 2020-2022, pour l’accompagnement économique du territoire « en lien avec l’implantation du futur centre de stockage géologique profond Cigéo », précise le ministère. Le prochain Comité de haut niveau aura lieu en septembre prochain. « Les élus se sont engagés à présenter un modèle de gouvernance interdépartementale dédié à l’accompagnement de ce projet », est-il ajouté.
Pour rappel, ce projet d’un coût estimé entre 20 et 30 milliards d’euros, prévoit de confiner environ 80.000 mètres cubes de déchets radioactifs à 500 mètres sous-terre, dans le bois Lejuc à Mandres-en-Barrois (Meuse). En janvier 2018, l’Autorité de sûreté nucléaire a rendu son avis sur ce projet. L’organisme estimait alors que les options de sûreté, constituant une avancée significative, nécessitait néanmoins des compléments concernant l’architecture de stockage ainsi que sa surveillance. Cigéo avait fait l’objet d’une expertise technique par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire rendue en juin 2017. Celui-ci faisait déjà part de ses doutes concernant la sûreté de l’architecture du projet Cigéo.