Résilience, sobriété énergétique, et une meilleure qualité de vie... Pour tendre vers l’autonomie énergétique et alimentaire, Limoges renforce ses politiques climatiques. La ville qui se félicite d’une importante baisse de moins de 29 % en termes de production de gaz à effet de serre (GES) depuis 2017, veut passer à la vitesse supérieure avec l’adoption de nouvelles mesures.
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Forêts urbaines et autonomie alimentaire
La ville mise sur la création de micro-forêts en zone urbaine, la végétalisation des pas-de-porte, et des façades pour lutter contre les îlots de chaleur. « La Ville de Limoges s’est d’ores et déjà distinguée en restituant, à la nature et à l’agriculture, 700 hectares constructibles au sein de son Plan Local d’urbanisme en 2018 », fait savoir la municipalité. Limoges entend poursuivre sur cette voie afin de préserver sa capacité d’enrichir sa forêt urbaine estimée à plus de 140.000 arbres, dont 53.000 arbres dans les espaces publics.
Dans la même lignée, elle annonce le lancement d’un programme visant à amplifier le maraîchage en régie pour atteindre l’autonomie alimentaire. Dotée de 1 ha, la régie maraîchère créée en 2020, va passer à 15 ha minimum cultivés en production légumière et arbres fruitiers. Outre ce programme de ville nourricière, la ville apportera son soutien à des projets de développement de l’agriculture urbaine dans ses quartiers.
« Limoges durable »
Désireuse de mobiliser toutes les forces vives du territoire, la municipalité lance le label « Limoges durable ». Celui-ci sera attribué aux projets portés par une personne morale ou physique qui contribuent à « une dynamique territoriale, porteuses d’une dimension innovante, d’un engagement environnemental et d’un volontarisme social et sociétal ».
Les actions en lice pour la labellisation seront examinées par une assemblée citoyenne de 55 membres tirés au sort sur la liste électorale.