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BIODIVERSITÉ

La France croit en Nagoya

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2010
LA RÉDACTION
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« Un accord historique », n'hésitait pas à dire Chantal Jouanno aux ONG environnementales en parlant des engagements pris à Nagoya (Japon) par les 193 États signataires de la convention sur la diversité biologique. Le paquet biodiversité, adopté fin octobre lors de la 10e conférence des parties, introduit un protocole d'accès aux ressources génétiques et de partage des avantages issus de leur utilisation (ABS), la mobilisation des ressources financières et un plan stratégique 2011-2020, qui prévoit notamment de supprimer les subventions néfastes pour la biodiversité. Sur ces trois orientations clés, seul le protocole ABS aura une portée contraignante après ratification par 50 États - seuil qui selon la secrétaire d'État sera rapidement atteint. Pour Christophe Aubel, directeur de la ligue Roc, « l'enjeu pour la France est désormais de traduire ces accords dans sa nouvelle Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) ». La France s'est déjà engagée à participer à hauteur de 1 million d'euros au fonds de compensation créé dans le cadre du protocole ABS et portera le taux d'aide publique au développement sur la biodiversité à 10 % pour doubler l'aide aux pays du Sud d'ici à 2012 et atteindre 500 millions en 2014. « Sans modifier les aides françaises qui favorisent la surpêche ou l'augmentation des pesticides, Nagoya sera un échec », juge, sur la réserve, le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg. Chantal Jouanno, qui a annoncé les conclusions de la révision de la SNB pour mai 2011 et la création au sein du conseil d'analyse stratégique d'un groupe de travail sur les subventions dommageables à l'environnement, préfère afficher l'ambition de l'objectif national de 20 % d'aires marines protégées en 2020 ou l'intérêt pour la communauté internationale de la création de l'Ipbes - ce Giec de la biodiversité enfin acté. Diplomatiquement, la France s'en tire bien. Reste à voir si politiquement elle est prête à s'engager concrètement, en commençant par la protection du thon.
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