FERMEcophyto poursuit l’objectif de concevoir de  nouvelles pratiques culturales qui conjuguent performances économiques, agronomiques et environnementales. Pour y parvenir, In Vivo a commencé par construire un réseau d’exploitations volontaires. Il a rassemblé, en 2011, 155 exploitations sur lesquelles ont été suivies 3063 parcelles soit 17 116 ha. Aujourd’hui, c’est à partir des 550 000 données analysées, qu’In Vivo a pu établir un état des lieux sur la base de trois types d’indicateurs : indicateurs de moyens tels que les apports en pesticides et en azote, des indicateurs de résultats environnementaux tels que l’impact sur la qualité de l’eau et l’enrichissement de la biodiversité et des indicateurs économiques comme la rentabilité et la productivité. « Nous constatons qu’il existe un lien fort entre marge brute et rendement, que les performances environnementales sont compatibles avec la rentabilité et qu’enfin la diminution des impacts environnementaux passe par une amélioration des pratiques », explique Jeremy Macklin, directeur général adjoint du groupe. Si ces premières conclusions ne sont pas révolutionnaires, la démarche et les moyens prévus sont intéressants. Les indicateurs ont été élaborés par un comité de pilotage intégrant le Museum national d’histoire naturelle et France nature environnement. Chaque exploitant recevra un bilan personnalisé et un plan d’actions individualisé qui devrait lui permettre notamment d’adapter l’application des phytos (fréquence, dates et choix des produits) en fonction des conditions pédoclimatiques. « Il faut changer le mode de raisonnement des exploitants pour qu’ils pensent en termes de vulnérabilité des parcelles », conclut Jeremy Macklin.    DBLe site d'In VivoLe programme Dephy