« D’autres entreprises le font et l'ont fait avant nous mais souvent à la va-vite. Pour notre part ce projet est très encadré », glisse-t-on chez Orange L’idée a germé il y a deux ans, lorsqu’un salarié passionné d’apiculture a voulu partager son hobby avec l’entreprise. Bingo ! Le message est remonté jusqu’à la direction de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE), qui y a vu matière à un projet collectif. « De par notre activité, on a évidemment moins d’actions tournées vers la biodiversité que vers l’énergie ou les déchets. Mais celle-ci contribue à sa sauvegarde tout en étant fédératrice en interne », motive Marc Fossier, directeur exécutif RSE du Groupe. D’apparence anodine, l’initiative nécessite en fait un certain effort. Plus humain que financier, il a mobilisé une petite équipe dédiée à l'analyse des aspects réglementaires et de sécurité du projet : circulation des employés sur les toits, modification du plan de prévention interne, comportement à adopter en cas d'incident... « On s’est appuyé sur le savoir-faire du Syndicat national d’apiculture pour la mise en place et le suivi professionnel des ruchers. Mais leur entretien sera au quotidien assuré par un salarié apiculteur. Le réseau d’échange interne à l’entreprise regroupe déjà 250 passionnés », ajoute Christine Albanel, directrice exécutive de la communication d’Orange. A Paris, l'espèce choisie est une "hybride" réputée pour son calme et sa sérénité. La première récolte (une trentaine de kilos de miel par site) est attendue en fin d’année. Elle sera réservée aux employés ou donnée à des associations.