Simple jeu de dénomination ou réelle différence ? Alors que Paris, Orléans et Montpellier les ont réunies sous la bannière d'un plan biodiversité, Angers Loire Métropole fait le choix d'inscrire ses actions en faveur de la biodiversité dans un Agenda 21 spécifique. Pour l'élaborer, l'agglomération angevine s'est appuyée sur des acteurs locaux : des associations (dont la LPO), le pôle de compétitivité Végépolys, des acteurs scientifiques (dont Agrocampus Ouest).
Trois productions en ont aussi orienté la teneur : un état des lieux de la biodiversité angevine réalisé par l'agence d'urbanisme locale, une enquête auprès de 500 habitants et entrepreneurs pour cerner leurs attentes et une étude du conseil de développement de l'agglomération pour inscrire le tout dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité. À partir de ces éléments, auxquels se sont greffés ceux collectés cet été à l'issue d'une concertation publique, Angers Loire Métropole a bâti un Agenda 21 qui compte 5 axes et 70 actions. « Ces axes recouvrent la nécessité de développer la connaissance et les services qu'offre la biodiversité, de concilier les enjeux qui lui sont propres avec ceux de l'aménagement du territoire, d'en tenir aussi compte dans la recherche, et de suivre et évaluer cet Agenda 21 grâce à des indicateurs adaptés, qu'il reste à peaufiner », dévoile Gilles Mahé, vice-président de la collectivité.
Certaines actions, comme la multiplication des inventaires de biodiversité, bénéficient d'un budget et de partenaires, d'autres devront mûrir avant de voir le jour.