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Accueil > Actualités > Biodiversité > L'inquiétant état de santé de la planète
BIODIVERSITÉ

L'inquiétant état de santé de la planète

PUBLIÉ LE 31 OCTOBRE 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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S'il n'y avait qu'un chiffre à retenir du rapport Planète vivante de WWF, ce serait celui de la baisse des populations de vertébrés : - 58 % entre 1970 et 2012. Enorme ! Et WWF persiste et signe car « si nous ne faisons rien pour inverser la tendance, ce déclin pourrait continuer à s’aggraver jusqu’à atteindre 67 % d’ici 2020 ». Pour dresser cet état des lieux WWF s'appuie sur deux indicateurs : l’indice planète vivante (IPV) et l’empreinte écologique (EE). L’IPV mesure la biodiversité en collectant les données recueillies sur les populations de différentes espèces de vertébrés et en calculant la variation moyenne de l’abondance au fil du temps. Les chiffres montrent un déclin moyen  de 2 % par an sans aucun signe de ralentissement. En cause, la perte et la dégradation de leur habitat du fait des pressions de l’agriculture et de l’exploitation forestière non soutenables et des changements affectant les systèmes d’eau douce.L’EE est un indicateur qui mesure la pression de l'homme sur la nature et calcule en hectare global (Hag) la surface nécessaire à notre consommation de biens et services. Résultat :  une biocapacité équivalente à 1,6 Terre était nécessaire pour fournir les ressources et services naturels que l’Humanité a consommés au cours de l’année 2012. Précisément, alors que la biocapacité totale de la Terre s’élevait à 12,2 milliards de hag, soit 1,7 hag par personne, l’empreinte écologique de l’Humanité atteignait 20,1 milliards de hag, soit 2,8 hag par personne. Le carbone constitue de loin la composante dominante de l'empreinte écologique : sa part est passée de 43 % en 1961 à 60 % en 2012. « Ce rapport dresse un triste bilan de l’état de la planète en illustrant les menaces croissantes qui pèsent sur le globe et qui altèrent le climat, la biodiversité, la santé des océans, des forêts, le cycle de l’eau, le cycle de l’azote et le cycle du carbone.La conclusion est sans appel : l’équilibre de la planète qui a permis à nos civilisations de prospérer pendant 11 700 années est désormais rompu. », n'hésite pas à écrire Johan Rockström, directeur exécutif du Stockholm Resilience Centre. Malgré tout le WWF voit, dans l'adoption en 2015 de l'Accord de Paris et des Objectifs pour le développement durable 2030, une source d'optimisme. L'ONG appelle tout particulièrement à porter nos efforts « sur la protection et la restauration des grands processus écologiques nécessaires à la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, ainsi que sur la résilience et l’adaptation au changement climatique ». Au delà de la protection du capital naturel, elle prône la nécessité d'une gouvernance équitable des ressources et la réorientation des flux financiers vers une gestion responsable des écosystèmes.Dominique Bomstein
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