Pour l’édition 2020, Angers (Maine-et-Loire), Nantes (Loire-Atlantique) et Metz (Moselle) se hissent en tête du classement de l’Observatoire des villes vertes, publié ce mardi 4 février par l’Unep et Hortis. Ces trois villes se démarquent « grâce à un patrimoine vert important et à un volontarisme politique fort. Elles sont suivies de près par Amiens (Somme) et Lyon (Rhône) », précisent l’Unep et Hortis dans un communiqué. Poitiers (Vienne), Rennes (Ille-et-Vilaine), Caen (Calvados), Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Brest (Finistère) complètent le top 10.
Pour établir ce classement, l’Unep et Hortis se sont fondés sur les efforts des collectivités menés dans six catégories : le patrimoine vert, l’investissement, la biodiversité, la sensibilisation, l’entretien zéro phyto et le dynamisme politique. « Cette 3e édition révèle que la préservation du patrimoine végétal urbain et son développement ont accédé au rang de priorités politiques pour la plupart des grandes villes du pays », se réjouissent les auteurs de l’Observatoire. D’après les résultats collectés, les communes allouent en moyenne 1,3% de leur budget total à la création d’espaces verts. « Les villes du Sud tentent de rattraper leur retard, comme Marseille dont le projet est de se positionner en meilleure destination urbaine pour l’éco-tourisme grâce à ses grands espaces verts », précise l’Observatoire. Par ailleurs, la totalité des villes répondantes ont initié des actions en faveur de la biodiversité et une majorité des villes impliquent leurs citoyens dans les processus de décisions concernant les espaces verts et la végétalisation.