« Les chantiers en France sont en grande partie responsables de la dissémination de certaines plantes exotiques envahissantes notamment les renouées asiatiques et les ambroisies », rappelle l’UPGE. Afin de réduire ce risque, l’Union professionnelle a publié un guide, dans lequel elle formule 10 propositions à l’attention des porteurs de projets, gestionnaires de sites naturels ou bureaux d’études. Parmi elles : l’étude systématique du risque de dissémination des espèces invasives dans les l’élaboration des projets - également dans les projets de restauration écologique - cartographier les surfaces colonisées par les plantes invasives, lister les espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) à rechercher sur chaque chantier, ou encore effectuer un suivi spécifique pour limite le risque pendant la phase de chantier.
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Une prochaine publication consacrée aux déchets des EVEE
A noter que le guide n’aborde pas les plantes aquatiques, qui « demandent une approche spécifique », est-il précisé. Le traitement des déchets issus de la gestion des plantes exotiques envahissantes et la réglementation liée à ces déchets feront quant à eux l’objet d’une prochaine publication de l’UPGE.