Oligofeed travaille sur des compléments alimentaires à destination des abeilles. Crédit : AdobeStock
C’est une solution qui fait le buzz que dévoile Oligofeed. La startup française s’engage dans la commercialisation d’un complément alimentaire ayant fait l’objet de preuves scientifiques pour venir en aide aux abeilles en péril.
La pollinisation a un impact direct sur 40 % de l’alimentation humaine. La réduction dramatique du nombre d’abeilles représente une sérieuse menace pour la sécurité alimentaire mondiale. Face à cette situation critique, la startup Oligofeed, fondée par Aneta Ozieranska et Sébastien Floquet, propose un complément alimentaire spécialement conçu pour ces précieux insectes.
L’initiative d’Oligofeed trouve sa source dans la découverte du chimiste Sébastien Floquet, visant à industrialiser et commercialiser ses résultats. En 2015, au sein du laboratoire de l’Institut Lavoisier, ses recherches ont mis en lumière les effets bénéfiques d’une molécule contenant du molybdène sur la santé et la résistance des abeilles. Les essais menés sur différentes espèces vivantes en Moldavie ont conduit à la création de ce complément alimentaire pour les abeilles. Les tests ont révélé que ce produit est non toxique pour les abeilles ainsi que pour d’autres organismes vivants, y compris les humains. En plus de favoriser la pollinisation essentielle à l’agriculture, ce complément stimule le développement et la vitalité des colonies, réduisant considérablement leur taux de mortalité hivernale, augmentant leur résistance face aux agressions extérieures, et améliorant la production de miel et de cire.
« Les compléments alimentaires à base de plantes ou d’algues pour rendre les abeilles plus résistantes existent déjà, mais il manquait jusqu’ici des preuves scientifiques solides de leur efficacité. Oligofeed apporte une réponse scientifiquement prouvée à ce constat alarmant », fait savoir la société. Forte de cette avancée, elle compte poursuivre ses recherches, avec le soutien de la SATT Paris-Saclay, afin de développer davantage ces micro-aliments et d’explorer de nouvelles applications.