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Un débat coût pour coût

PUBLIÉ LE 10 MARS 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Le gouvernement ne devrait présenter son projet de loi qu'en juin. Mais déjà, courbes, chiffres et propositions sur la transition énergétique pleuvent. « À ce stade, rien n'est décidé, croit savoir le député Denis Baupin. L'important, c'est que le président de la République dispose d'éléments lorsqu'il rendra ses arbitrages. » Le député écologiste préside une commission d'enquête parlementaire sur les coûts du nucléaire. Dans ce cadre, un document d'EDF a été rendu public : une courbe des investissements nécessaires à la poursuite du nucléaire. Le montant, pour rénover les centrales puis les remplacer, atteindrait 300 milliards d'euros sur cinquante ans. « Mon objectif est de montrer combien, quoi que l'on pense de la dangerosité du nucléaire, nous sommes face à des choix coûteux. Transition énergétique ou poursuite du nucléaire, il semble que nous soyons dans les mêmes ordres de grandeur », cadre-t-il. La Commission de régulation et la Cour des comptes et de l'énergie publieront aussi des rapports sur ce sujet mi-2014. Greenpeace l'a fait le 25 février. L'ONG avait commandé au cabinet Wise Paris une étude sur une éventuelle prolongation du fonctionnement des réacteurs au-delà de 40 ans, leur âge limite théorique. Cette prolongation supposerait des travaux de rénovation dont « les coûts sont très incertains, mais pourraient atteindre quatre fois les estimations actuelles  », résume Yves Mari-gnac, auteur de l'étude. Soit jusqu'à 4,35 milliards d'euros par réacteur (la France en a 58 en fonctionnement). Au cœur de ce débat économique, se trouvent les renouvelables, dont l'essor en Europe est accusé de perturber les marchés de l'électricité. Le gouvernement avait lancé fin 2013 une consultation sur l'évolution de leurs mécanismes de soutien. Une série de réponses vient d'être présentée. Si l'association Sauvons le climat propose de supprimer les tarifs d'achats, d'autres les défendent. Comme le réseau Cler, pour qui ce système a « fait ses preuves ». Pour l'améliorer, il préconise de transférer la gestion de l'obligation d'achat d'EDF à RTE. Ou de s'inspirer du cadre existant pour le biogaz, qui permet des contrats de gré à gré entre producteurs et fournisseurs. Il se montre en revanche plus réservé sur un dispositif basé sur le marché de l'électricité. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), lui, pourrait l'accepter à plusieurs conditions : exemption des plus petites unités et des technologies peu déployées ou émergentes, différenciation des calendriers selon les filières, non-rétroactivité, etc.
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