Le CEA et la société Snam, spécialisée dans le recyclage des batteries, viennent d'annoncer un partenariat. Objectif : optimiser la récupération de métaux et terres rares des batteries de véhicules électriques et hybrides. Le dispositif combine trois solutions existantes : les procédés mécanique, pyrométallurgique et hydrométallurgique. Le premier consiste à broyer, tamiser, séparer, tandis que le deuxième est un traitement thermique dans un four à haute température sous une concentration en oxygène limitée et contrôlée. Enfin, le procédé hydrométallurgique consiste à attaquer le matériau à l'acide et à récupérer les matériaux par flottaison. « Nous savons déjà recycler des batteries. Avec ce partenariat, nous souhaitons améliorer la purification, afin d'augmenter la valeur des matériaux recyclés », précise Frédéric Salin, directeur marketing de Snam. Sont ainsi récupérés le nickel, l'aluminium, le cuivre, le cobalt, le cadmium, le manganèse, avec de très hauts niveaux de pureté. Les terres rares sont également récupérées, mais restent difficiles à séparer les unes des autres. C'est d'ailleurs un des enjeux de ces recherches. Les deux partenaires prévoient un pilote dès 2015, et un procédé industriel en 2020.