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L'écoconditionnalité arrive

PUBLIÉ LE 7 AVRIL 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
L'écoconditionnalité des aides publiques pour les travaux d'efficacité énergétique des logements, c'est demain : juillet 2014 pour l'écoprêt à taux zéro (Eco-PTZ) et janvier 2015 pour le crédit d'impôt développement durable (CIDD). À l'occasion de l'annonce de la prolongation du dispositif de formation Feebat jusqu'à fin 2017, le gouvernement l'a même, étendu « à compter de 2015 » à la délivrance des certificats d'économie d'énergie (CEE). Objectif : garantir des économies d'énergie effectives en ne subventionnant que les travaux menés par des artisans ou des entreprises titulaires d'une des qualifications (Qualibat, Qualit'ENR, Qua-lif'Elec…) rassemblées sous la même bannière RGE : Reconnu garant de l'environnement. « Depuis l'annonce en juin dernier de la date d'entrée en vigueur de l'écoconditionnalité, le nombre de professionnels RGE est passé de moins de 11 000 (chiffre en stagnation depuis dix-huit mois) à plus de 14 000 », constatait fin 2013 les ministères du Logement et de l'Écologie. L'objectif est aujourd'hui d'atteindre les 18 000 à la mi-2014 et les 30 000 en 2017. « Au rythme actuel, ce premier palier devrait être atteint sans difficulté », juge Jonathan Louis, au service Bâtiment de l'Ademe. « Il faut tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés », prévient tout de même Jacques Pestre, directeur général adjoint du groupe Point.P et co-chef de projet du groupe de travail sur la Rénovation thermique des bâtiments mis en place dans le cadre du programme Nouvelle France industrielle. Les organismes de qualification comme les organisations professionnelles suivent ce sage conseil. « Nous avons renforcé notre communication en direction des entreprises, déjà qualifiées ou non, et recrutons en régions une dizaine de collaborateurs en plus pour accompagner les entreprises. Nous anticipons la forte demande de juin-juillet », explique Dominique Tarrin, le nouveau directeur général de Qua-libat. L'organisme compte aujourd'hui 6 000 entreprises RGE et vise les 10 000 en fin d'année. Du côté de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de celle des artisans (Capeb), toutes les équipes sont également sur les rangs. Leurs marques, « Pros de la performance énergétique » et « Eco-artisans », gérées par Qualibat, sont devenus des qualifications. « Nous avons missionné une société extérieure pour relancer nos adhérents et les accompagner jusqu'au bout de la démarche, indique Sabine Basili, vice-présidente de la Capeb chargée des Affaires économiques. Nous avons recensé 3 526 Eco-artisans au 9 janvier 2014 et pensons atteindre les 5 000 à la fin de l'année. L'offre est pratiquement prête, maintenant il faut stimuler la demande… » Du côté des particuliers, ce n'est effectivement pas la bousculade, même si l'Ademe en est à sa deuxième campagne de communication, qu'elle a publié un guide pour « Choisir un professionnel qualifié RGE » et qu'elle prépare un annuaire les recensant. « En matière de communication, il faut inverser le paradigme, car la demande d'amélioration énergétique des logements est rarement spontanée. Il faut attaquer le sujet par l'aspect «projet de rénovation», en évoquant, dans l'ordre, les économies d'énergie, la disponibilité d'aides puis le fait qu'elles sont conditionnées. Il est nécessaire que la profession (industriels, négociants en matériaux, électricité, chauffage, etc.) s'organise, à l'image des professionnels du béton, pour créer une campagne de communication commune », lance Jacques Pestre. Le DGA de Point.P estime par ailleurs que le rôle du négoce comme point de contact régulier avec tous les artisans est encore méconnu dans les couloirs des ministères. Plusieurs enseignes comme Point.P et sa filiale Cedeo, ou encore Gedimat, ont lancé des actions de sensibilisation et d'accompagnement des artisans et PME, allant jusqu'à organiser des formations Feebat dans leurs locaux. Des prestataires CEE comme CertiNergy ou Geo-PLC ont également lancé des campagnes massives. « Les professionnels commencent à sentir que ne pas devenir RGE peut les disqualifier. En janvier, nous avions déjà planifié 238 sessions pour 2 000 inscrits. Nous avons un objectif de 5 000 pour le printemps et prévoyons de renforcer ce programme, en partenariat avec une grande enseigne », annonce Christophe Février, président de Geo PLC.
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