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La filière affûte ses formations

PUBLIÉ LE 14 AVRIL 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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En 2020, 338 éoliennes devraient tourner au large des côtes de Fécamp, de Courseulles-sur-Mer, de Saint-Brieuc et de Saint-Nazaire. D'autres suivront deux ans plus tard, si le deuxième appel d'offres se concrétise. Pour concevoir, construire, installer et suivre les éoliennes du premier appel d'offres, les industriels tablent sur environ 9 000 emplois, principalement pour la construction des éoliennes et des fondations. Et les échéances arriveront vite : si le planning est respecté, la fabrication des fondations, pales, mâts, moteurs et sous-stations électriques s'étendra de 2016 à 2018. Les parcs, quant à eux, seront installés entre 2016 et 2020. Chaque étape a ses métiers spécifiques. « Par exemple, les chantiers d'assemblage et l'installation des parcs nécessiteront des opérateurs de grues, des mécaniciens offshore et des ensouilleurs automaticiens (pour la pose de câbles sur les fonds marins). L'exploitation des parcs et la maintenance, qui mobiliseront environ 100 personnes par site pendant vingt-cinq ans, seront notamment assurées par des techniciens de maintenance, des spécialistes de la supervision ou encore des équipages de navire », précise Anne-François de Saint-Salvy, directeur des projets du deuxième appel d'offres à EDF Énergies Nouvelles Pour anticiper ces nouveaux besoins, plusieurs groupes de travail ont été constitués. C'est le cas de la démarche « Compétences 2020 » pilotée par la région Pays de la Loire. Elle porte notamment sur les énergies marines renouvelables. Les industriels, les collectivités et les centres de formation y définissent les besoins, recensent les formations existantes et celles à créer. Premier enseignement : la plupart des métiers existent déjà mais certains, comme soudeur, sont déjà en tension. D'autres doivent être adaptés, par exemple technicien de maintenance. Un groupe de travail a été monté spécifiquement sur ce métier. « Nous sommes en train d'établir les besoins réels. Il nous est apparu nécessaire de réformer le BTS maintenance industrielle, qui sera renommé maintenance des systèmes à la rentrée 2014 et comprendra une option éolien », explique David Saint-André, responsable du pôle industrie au Syndicat des énergies renouvelables. Après avoir suivi quelques compléments de formation, par exemple sur le travail en hauteur ou sur le risque électrique, ces techniciens pourront intervenir sur les éoliennes en mer. Des établissements ont déjà intégré à leur offre des enseignements adaptés. Par exemple, l'École d'ingénieurs centrale de Nantes propose des cours sur les énergies marines renouvelables dans le cadre de son option « océan », qui préparait initialement aux métiers de l'industrie navale et du pétrole offshore. De son côté, l'Institut de recherche technologique Jules-Verne anime des échanges autour d'une pédagogie utilisant la réalité virtuelle. « L'immersion dans des situations 3D, avec des lunettes spécifiques ou un mur écran, pourrait offrir aux étudiants une première approche de situations comme l'hélitreuillage ou l'accostage », estime Bruno Salmon-Legagneur, directeur de formation à l'IRT Jules-Verne. La décision de lancer ou non le projet sera prise fin 2014. S'il est validé, il sera porté par des organismes de formation et des spécialistes de la réalité virtuelle. Plus généralement, les nouvelles formations pour l'éolien offshore seront mises en place d'ici à la rentrée 2015. Pour inciter les étudiants à se lancer dans ces métiers, les entreprises rencontrent directement les étudiants. « Afin de susciter des vocations, nous participons à des forums de l'emploi, allons dans des lycées et des établissements secondaires pour présenter les métiers et expliquer l'intérêt de l'éolien offshore », témoigne Pierre Warlop, responsable industriel chez le développeur de parcs WPD offshore. L'enjeu est de taille, car l'installation et l'exploitation d'éoliennes offshore nécessitent des opérations hors normes. Les équipements, les navires comme les ports, la gestion de la logistique, le suivi des coûts : toutes les composantes des projets sont scrutées de près pour assurer la rentabilité d'une filière qui, en France, n'en est encore qu'à ses balbutiements.
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