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Un potentiel à concrétiser

PUBLIÉ LE 28 AVRIL 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Du prototype à la pré-industrialisation. Les énergies marines sont entrées dans une phase critique qui doit déboucher d'ici à quelques années sur la création d'une filière, dont la France pourrait être l'un des champions européens. Compte tenu de son potentiel naturel (le deuxième plus important en Europe après l'Irlande), la France pourrait disposer de 380 MW d'énergies marines en 2020. Au total, le gisement français est estimé entre 2 et 3 GW, soit 1 500 à 2 000 machines, selon une récente étude réalisée par les experts du cabinet Ernst & Young. La France a d'ailleurs déjà lancé la construction de la filière avec le lancement d'un appel à manifestations d'intérêt. Ses résultats seront connus d'ici à cet automne. Puis, suivra la phase de sélection des différents projets reçus. La première mise à l'eau des machines est attendue pour la fin 2016, voire pour 2017, ce qui ouvrira la voie à un développement des structures industrielles. Dans cette perspective, les acteurs cherchent dès aujourd'hui à prendre position. À l'image de DCNS dans les hydroliennes, Areva vient de se positionner en acquérant avec le fonds Ecotechnologies, géré par Bpifrance pour le compte de l'État, une participation au capital de Nénuphar. L'annonce a été faite le 15 avril. Cette jeune société est spécialisée dans l'éolien offshore flottant. La levée de fonds, également souscrite par les actionnaires historiques, dont Idinvest, atteint 15 millions d'euros. L'essor des énergies marines nécessitera d'importants investissements. Ainsi, pour un potentiel de développement de 3 GW, il faudrait mobiliser plus de 13 milliards d'euros. Mais ces efforts seront payés en retour : pour un million investi dans l'hydrolien, par exemple, la création de valeur ajoutée s'élèverait à 0,7 million d'euros, réparti entre des retombées directes et indirectes, selon les estimations du gouvernement, auxquelles s'ajouteraient 12 équivalents temps plein (ETP). Ainsi, le potentiel de développement de 3 GW pourrait générer 9 milliards de valeur ajoutée et 150 000 ETP. JD
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