Comment réduire au maximum l’empreinte environnementale de ses services numériques, dès leur conception ? L’Arcep et l’Arcom, en lien avec l’Ademe, ont présenté le 17 mai, un « référentiel général de l’écoconception des services numériques », pour encourager les concepteurs, éditeurs et fournisseurs de service numérique à s’engager dans la sobriété.
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La DINUM, la CNIL et l’INRIA ont également contribué à l’élaboration du référentiel.
Une empreinte environnementale en passe d’exploser
Selon l’étude de l’Ademe et de l’Arcep, le numérique représente aujourd’hui 2,5 % de l’empreinte carbone en France. S’ajoutent d’autres impacts environnementaux, comme l’épuisement des ressources (métaux, minéraux...). Les terminaux, en particulier leur fabrication, représentent la majeure partie de l’empreinte environnementale du secteur.
Si les usages du numérique continuent de progresser au rythme actuel, et sans réduction de son empreinte environnementale, le trafic de données pourrait être multiplié par 6 d’ici 2030, et le nombre d’équipements serait en hausse de 65 % par rapport à 2020. L’empreinte carbone du numérique en France augmenterait alors de 45 % et la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux), serait en hausse de 14 %.