Présentez-nous ce label qu'Advancity lance ces jours-ci.
Ce 29 avril, nous regroupons autour d'un petit-déjeuner les PME membres du pôle, en particulier celles qui s'interrogent sur leur financement. Pour cette occasion, seront aussi présents des investisseurs et les partenaires financeurs d'Advancity, tels que les services de la Région Ile-de-France et de l'État. Nous lancerons alors officiellement notre nouveau label : « advancity entreprise innovante ». Il a vocation à distinguer le parcours des entreprises vers une levée de fonds. Il s'agit de garantir qu'elles ont le niveau pour être présentées à des investisseurs, avec qui elles auront d'ailleurs appris à communiquer grâce à une formation spécifique que le pôle leur dispensera. D'après nos premiers diagnostics, une dizaine de PME pourraient s'engager dès cette année dans ce processus. Dans tous les cas, nous souhaitons qu'elles prennent le temps nécessaire pour se préparer.
Pourquoi créer un label ?
Advancity s'inscrit dans une démarche de services rendus à ses adhérents, que ce soient des entreprises – petites ou grandes – des collectivités, des centres de recherche… Pour preuve, nous avons entamé la démarche qualité sur l'engagement de service Quali'OP de l'Afnor. L'objectif est d'être certifié d'ici à 2015. Parmi nos adhérents, nous venons de créer un collège « investisseurs ». Nous avons déjà reçu les adhésions de quatre fonds. La prochaine étape sera d'attirer des « business angels ». D'après les investisseurs avec qui nous discutons, seules 10 % des entreprises qu'ils rencontrent achèvent d'ordinaire le processus de levée de fonds. Notre label sera là pour leur faire gagner du temps et de l'argent, en leur présentant des PME réellement prêtes. Pour les entreprises, au-delà du label décerné, ce sera la possibilité d'être accompagnées par le pôle à chaque étape de leur démarche. Une vraie logique gagnant-gagnant !
Quels investisseurs présenterez-vous à vos adhérents ?
Pour les levées de fonds, il s'agira d'investisseurs ayant déjà travaillé dans les domaines de la mobilité durable ou des écotechnologies. Outre ces fonds d'investissements, nous échangeons avec des banquiers traditionnels pour des questions plus larges sur le financement – les discussions sont bien avancées avec une grande banque internationale en particulier. Par exemple, pour le financement des collectivités territoriales. Nous en comptons une trentaine parmi nos quelque 250 adhérents. Avec elles, nous voulons développer des expérimentations grandeur nature en conditions réelles, de vrais laboratoires urbains. C'est indispensable pour le secteur des écoactivités.