« Après un an de fonctionnement, nous couvrons déjà près de 40 millions d'habitants via 2 100 déchèteries. Donc, au-delà des objectifs fixés dans l'agrément », se félicite Pierre Charlemagne, directeur général d'EcoDDS, l'éco-organisme chargé d'organiser la collecte et le traitement des déchets dangereux des ménages. Dès la fin 2014, 30 000 tonnes devraient avoir été collectées – une cible initialement prévue pour fin 2015. Alors, tout va bien ? Pas si simple. Pour financer le traitement des tonnages supplémentaires, EcoDDS a recruté plus d'adhérents que prévu et augmenté le montant du barème de 41 %. Là où ça coince le plus, c'est sur les déchets collectés eux-mêmes : selon une caractérisation menée sur 20 tonnes, 30 % sont hors filière ou hors seuil de volume. En cause : le manque de tri dans les déchèteries. « Il y a deux possibilités : soit la collectivité paye le surplus, soit elle reprend ces déchets. Nous sommes obligés de prendre des mesures, sinon, c'est la faillite », affirme Pierre Charlemagne. > ecodds.com