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Le grand Paris face aux friches

PUBLIÉ LE 7 JUILLET 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Le foncier est au cœur du projet du Grand Paris. L'ambition conjuguée de construire 70 000 logements par an, tout en limitant l'étalement urbain impose forcément la reconversion massive de friches industrielles. Mais comment la faciliter ? C'était la question posée lors d'un séminaire organisé le 25 juin par la préfecture de Région à la lumière d'un rapport publié par la Driee. « L'Ile-de-France est la première région industrielle de France. On y compte 16 000 sites en exploitation et 35 000 abandonnés, dont 700 à pollution avérée. La reconversion de ces friches pose des difficultés techniques, juridiques et financières », présente d'emblée Jean Daubigny, préfet d'Ile-de-France. Face à cet enjeu de taille, la Driee a croisé les préconisations du schéma directeur régional d'Ile-de-France avec les cartographies existantes sur les sites et sols pollués (Basias, Basol et Driee). Et les résultats sont édifiants : 29 % des sites pollués connus se situent dans un périmètre de projets d'amé nagement urbain. Forte de ce diagnostic, la Driee propose trois pistes de travail. « Nous préconisons une clarification du cadre réglementaire, un déve loppement des connaissances pour une prise en compte des pollutions en amont et, enfin, une meilleure adaptation des projets à la qualité des sols », décline Benoît Jourjon, de la Driee. Du côté de la réglementation, la loi Alur va déjà dans le bon sens. Elle prévoit la création de secteurs d'information des sols. Ces zones, sur lesquelles la connaissance de la pollution justifie la réalisation d'études, devront figurer sur les plans locaux d'urbanisme. La loi instaure également la possibilité pour un tiers de se substituer à l'exploitant pour réaliser les travaux de réhabilitation. Deux mesures (toujours en attente de décrets) qui devraient limiter les recours et faciliter la reconversion. Techniquement et financièrement enfin, il va bien falloir concevoir les projets en fonction des techniques de dépollution. La Driee préconise de privilégier la réhabilitation, par rapport à la démolition, pour ne pas remobiliser des pollutions qui peuvent être confinées. Elle encourage aussi le traitement in situ pour limiter le volume des terres excavées. Mais pour faire face à leur augmentation inéluctable avec la montée en puissance des chantiers, mieux vaut l'anticiper. La Driee recommande donc de prévoir l'implantation de plateformes de regroupement, de traitement et de valorisation des terres pollués dans les documents de planification de l'urbanisme.
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