Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Cleantech > Comment innover pour rénover
CLEANTECH

Comment innover pour rénover

PUBLIÉ LE 22 SEPTEMBRE 2014
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
On ne rénovera pas 500 000 logements chaque année sans innover. Forte de ce constat, l'Ademe avait lancé le 30 septembre 2013 un appel à projets de recherche pour « soutenir et accélérer l'innovation dans le secteur du bâtiment » dans le cadre du Prebat 2. Douze projets ont finalement été retenus pour un montant de deux millions d'euros. Ils portent sur des outils, des méthodologies, ou des composants novateurs. L'isolation est, logiquement, bien représentée parmi les lauréats, avec notamment le projet Itiso, destiné à favoriser la mise en place d'isolation intérieure lorsque les logements sont occupés. D'où l'instauration d'une méthodologie pour rendre les chantiers plus rapides, avec moins de nuisances pour les habitants, et moins coûteux. « Cette méthodologie vise à standardiser ces travaux qui relèvent encore souvent d'une approche artisanale, présente Ulrich Eochard, responsable technique de Pouget Consultants, coordinateur du projet Itiso. Tout d'abord, il faut préparer le plus possible le chantier, par exemple en prenant des mesures avec des caméras 3D, afin de diminuer le temps d'intervention. Puis, on détermine rapidement si l'on peut utiliser des méthodes standards, ou s'il faut des études plus approfondies, notamment pour lutter contre les ponts thermiques. » À l'issue du projet, en 2016, un guide sera rédigé, comportant une méthode pour choisir une solution standardisée, une aide au choix des matériaux, ainsi qu'un guide d'intervention. Une formation pourra être mise en place en collaboration avec l'Ademe. Environ 2,4 millions de logements sont concernés par cette problématique, pour un potentiel de réduction de 12,3 TWh. Par ailleurs, le projet Faheba, porté par Alpheeis, vise à déterminer le coefficient de transmission thermique de murs à façade hétérogène à l'aide de la thermographie infrarouge, afin de concilier les exigences de préservation de ce patrimoine et celles d'efficacité énergétique. La qualité de l'air est un autre thème retenu. Le projet Cubair (Cerema, Air Sur…) souhaite ainsi concilier la performance énergétique, qui nécessite des bâtiments les plus étanches possibles, et la qualité de l'air en créant un prototype couplant deux techniques d'épuration de l'air : la biofiltration et la photocatalyse. Un premier prototype de laboratoire sera testé en atmosphère contrôlée, puis un second de terrain sera mis en œuvre en conditions réelles. De son côté, le projet Prédictair (CSTB) vise à calculer la qualité de l'air à partir des émissions des produits de construction et de décoration d'une habitation. Le chauffage n'est pas oublié, avec le projet Comanche de développement de compresseurs thermiques pour les pompes à chaleur, porté par GRDF avec la technologie de BoostHeat. La densification de l'habitat non plus, avec Lign2toit, qui s'intéresse aux surélévations des bâtiments. Une solution offrant un double avantage : de nouvelles surfaces habitables, mais aussi l'isolation de la toiture. Le projet Lign2toit doit déboucher sur un outil d'aide à la décision constitué d'une grille de diagnostic et d'un catalogue de solutions techniques de surélévation. Enfin, deux outils plus généraux ont pour but d'évaluer la rénovation dans son ensemble. C'est le cas d'I3E Rénovation. « Aujourd'hui, les seuls critères de choix d'une solution de rénovation sont économiques et pratiques, indique Marion Sié, responsable du projet chez Cycleco. Nous développons une méthode simple et rapide (une demi-journée de travail), pour comparer le coût et les impacts environnementaux de différentes solutions sur tout le cycle de vie. » Pour cela, trois cas réels de rénovation vont être étudiés en détail, et comparés à douze scénarios pour chaque cas, depuis la rénovation a minima jusqu'à la destruction-reconstruction, en passant par l'objectif de bâtiment passif, la rénovation traditionnelle et celle en matériaux biosourcés. « Nous pourrons ainsi déterminer quels sont les paramètres clés et simplifier les calculs », souligne Marion Sié. Le projet Vilote, coordonné par l'Agence parisienne du climat, de son côté, s'intéresse à la manière dont les propriétaires, usagers et professionnels d'un bien immobilier gèrent ce dernier tout au long de sa vie. Avec l'objectif de maintenir les performances environnementales dans le temps, en tenant compte des données sociologiques.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Tribune | « CSRD : au-delà de la mesure d’impacts, vers  la conception d’un futur désirable  »
Tribune | « CSRD : au-delà de la mesure d’impacts, vers la conception d’un futur désirable »
Micropolluants : lancement d’un appel à manifestation d’intérêt
Micropolluants : lancement d’un appel à manifestation d’intérêt
Bâtiments neutres en carbone : ABB et Caverion s’associent
Bâtiments neutres en carbone : ABB et Caverion s’associent
Heineken mise sur l’agriculture régénératrice dans le Nord-Est de la France
Heineken mise sur l’agriculture régénératrice dans le Nord-Est de la France
Tous les articles Cleantech
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS