La revue Science a publié les dernières avancées du laboratoire de Michaël Grätzel, à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, dans le domaine de la production d'hydrogène à partir d'eau et du rayonnement solaire. En combinant une paire de cellules solaires à pérovskite et des électrodes peu coûteuses et sans métaux rares, les scientifiques ont obtenu un taux de conversion du soleil vers l'hydrogène de 12,3 %, un record avec des matériaux si abondants. Une telle valeur fait de ce dispositif un véritable concurrent aux autres techniques utilisées pour transformer l'énergie du soleil. De plus, les cellules à pérovskite ont la capacité à générer une tension électrique supérieure à 1 V, contre 0,7 V pour les cellules au silicium. Or, il faut une tension de 1,7 V ou plus pour que l'électrolyse de l'eau se produise. Cela nécessite donc la mise en série de trois cellules au silicium ou plus, alors que deux cellules à pérovskite suffisent. D'où une efficacité augmentée, relativement à la surface de capteurs requise. > actu.epfl.ch