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La traque des micropolluants urbains

PUBLIÉ LE 13 OCTOBRE 2014
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Ce sont donc 13 projets qui ont été retenus, parmi 34 candidatures, suite à l'appel à projets « Innovation et changements de pratiques : micropolluants des eaux urbaines », lancé par l'Onema, les agences de l'eau, les ministères de l'Écologie et de la Santé. Les projets, qui recevront une enveloppe de dix millions d'euros, engagent sur cinq ans des collectivités, des laboratoires de recherche et leurs partenaires privés. « Ils ont la qualité d'aborder la problématique de la réduction des micropolluants à la source, notamment par la modification des usages, et de prévoir la mise en œuvre concrète de plans de gestion », se réjouit Pierre-François Staub, à la direction scientifique et technique de l'Onema. Les deux premières thématiques visent à caractériser deux grandes sources de micropolluants urbains : les résidus d'origine domestique et les rejets hospitaliers. Le projet Cosmet'eau, porté par le Laboratoire eau, environnement et systèmes urbains (Leesu) s'engage à étudier les pratiques relatives à l'utilisation des soins corporels en Île-de-France et caractériser des changements d'usages. En parallèle, une étude visera à identifier les micropolluants et leurs interactions au sein des produits de consommation les plus courants. Les effluents hospitaliers, eux, sont au cœur du projet Réseau des micropolluants du bassin d'Arcachon (Rempar), piloté par le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba). Le programme s'appuie sur l'échantillonnage et l'analyse de plusieurs points répartis sur l'ensemble du bassin, afin de cartographier l'origine de l'empreinte en micropolluants. « Ce réseau a pour but d'apporter des réponses concrètes aux acteurs du bassin pour préserver son écosystème, et l'activité économique » explique Jean-Philippe Besse, référent micropolluants du Siba. Dans la même thématique, le site pilote de Belle-Combe (Sipibel), en Haute-Savoie, sera en charge du projet « Risques et leviers d'actions » (Rilact) relatifs aux rejets de médicaments, détergents et biocides. Piloté par le Groupe de recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l'eau (Graie), il vise à caractériser les micropolluants des rejets hospitaliers et à étudier les potentiels changements de pratique sur le territoire. Fin 2014, les effluents urbains et hospitaliers seront mélangés et traités conjointement afin de comparer l'efficacité de leur épuration groupée et séparée. En parallèle, le projet Interreg franco-suisse Arve aval (Irmise), dont la fin est prévue pour 2015, étend l'observatoire en réalisant des analyses dans la rivière Arve et la nappe du Genevois, en aval du bassin-versant de Sipibel. Le projet Lumieau, sur la thématique « gestion intégrée des micropolluants dans les réseaux collectifs d'assainissement  », portée par la communauté urbaine de Strasbourg avec l'Ineris, a pour but d'identifier des zones prioritaires en termes de micropolluants, puis d'accompagner des changements de pratiques selon les catégories d'acteurs – artisans, industriels ou grand public. Après une campagne de sensibilisation, le public visé sera guidé vers l'utilisation de produits de substitution. En dernier recours, certaines catégories d'artisans à risque se verront proposer l'installation d'unités de traitement à domicile. « Il s'agira de solutions existantes ou de techniques innovantes en phase pilote, dont les partenariats restent à définir », précise Anne Wilhelm, responsable des stations d'épuration de la communauté urbaine de Strasbourg. La dernière thématique de l'appel à projets cible les micropolluants drainés par les eaux de pluie. Le projet Micromegas, qui engage le laboratoire Insa de génie civil et d'ingénierie environnementale (LGCIE) et le Grand Lyon, se penchera sur les structures alternatives de gestion des eaux pluviales. Le projet s'appuie sur l'analyse chimique d'un bassin expérimental de récupération des eaux de pluie, que le laboratoire LGCIE suit depuis quinze ans. Le flux de micropolluants drainé par les eaux de ruissellement y sera comparé à celui des eaux collectées à la source – en dessous des toits par exemple – par de petites structures de récupération : noues, tranchées et chaussées à structure réservoir. Ce travail est réalisé en réseau avec les deux autres projets de la thématique, Matriochkas et Roulépur, pilotés respectivement par l'Ifsttar à Nantes et le Leesu à Paris.
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