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De grands espoirs

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Dernière ligne droite. Un an avant la conférence des Nations unies à Paris sur le climat – la COP 21 – c'est à Lima, au Pérou, que débutent ce 1er  décembre les négociations pour la COP 20. En ligne de mire, se trouve l'accord international pour lutter contre le changement climatique après 2020. Même si la conclusion de cet accord n'est attendue à Paris que fin 2015, la conférence de Lima revêt une importance particulière. « Nous en attendons des avancées sur trois points », décrypte Laurence Tubiana, ambassadrice chargée pour la France des négociations internationales sur le changement climatique (photo). D'abord, la définition de l'instrument juridique sur lequel s'appuiera l'accord. Ensuite, la nature des contributions des États attendues au premier semestre 2015. Enfin, la manière dont seront mises en place les actions pour limiter le réchauffement mondial à 2 °C. Une dynamique est enclenchée. « Depuis le sommet du 23 septembre à New York, organisé par le secrétaire général de l'ONU, nous avons eu plusieurs bonnes nouvelles », relate Laurence Tubiana. Récemment, la capitalisation du Fonds vert a constitué un signal positif (voir page 4). Avant cela, le compromis trouvé entre la Chine et les États-Unis avait aussi suscité de l'espoir. Les deux géants se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Certes à moyen terme (2025-2030), mais « nous ne nous y attendions pas si tôt », glisse Laurence Tubiana. Autre signe que le sujet est pris au sérieux, « l'isolement extraordinaire » du gouvernement australien, ouvertement climatosceptique, lors du G20 qu'il vient d'accueillir sur son territoire. « L'Inde est venue lui annoncer qu'elle arrêterait dans les trois ans de lui acheter du charbon », illustre l'ambassadrice. Cela dit, tous ces gages de bonne volonté ne suffiront pas. « Ces signaux politiques doivent être pris au sérieux, concède l'eurodéputé Yannick Jadot (voir page 10). Mais à ce stade, la trajectoire nous mène toujours à une hausse de la température de 3,5 ou 4 °C à la fin du siècle. » Et le changement de direction ne se joue pas seulement à Lima, à l'image des cinq mesures prioritaires demandées par le Réseau action climat à François Hollande : la fin des soutiens financiers de la France aux projets charbon dans les pays en développement ; la mise en place d'une fiscalité écologique « ambitieuse » ; une réforme du secteur des transports dans l'Hexagone ; une action pour rehausser les engagements de l'Union européenne en termes d'énergie et de climat ; le soutien à une taxe sur les transactions financières dont les revenus seraient « en grande partie » fléchés sur la lutte contre le changement climatique. TB
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