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La France passe à l'action

PUBLIÉ LE 15 DÉCEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Encore embryonnaire, la filière hydrolienne française vient de franchir un cap crucial. Le gouvernement a officiellement retenu début décembre les projets Nepthyd et Normandie Hydro. Ils immergeront au large du Cotentin les premières turbines à l'échelle industrielle, pour bénéficier des courants sous-marins du Raz Blanchard. Aujourd'hui, aucun parc hydrolien n'a encore été raccordé au réseau électrique dans l'Hexagone. Au total, huit projets avaient été remis au printemps dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'Ademe. Le projet Nepthyd est coordonné par GDF Suez avec Alstom comme partenaire industriel. Il représente un investissement, sur vingt ans, de 101 millions d'euros, dont la moitié via des subventions et des avances remboursables fournies par le programme des investissements d'avenir. La ferme pilote sera composée de 4 hydroliennes Oceade, développées par Alstom, d'une puissance unitaire de 1,4 MW. Ces machines seront connectées en mer à une sous-station électrique sous-marine, d'où partira un seul câble d'export vers la terre. Normandie Hydro porte, pour sa part, sur une durée de vingt-quatre ans, pour un investissement total de 112 millions. 52 seront apportés via les investissements d'avenir. Normandie Hydro est piloté par DCNS avec EDF. Les 7 hydroliennes développées par OpenHydro, filiale de DCNS, représenteront une puissance totale de 14 MW. Le raccordement final au réseau électrique est prévu à partir de 2018. La France possède le second potentiel hydrolien en Europe et présente des infrastructures portuaires et industrielles de choix pour développer cette industrie, rappelle l'Ademe. Une étude du cabinet Ernst & Young y estimait entre 2 et 3 GW, soit 1 500 à 2 000 machines, la taille théorique du marché des énergies marines. Mais, atteindre ces 3 GW nécessitera d'investir plus de 13 milliards d'euros, selon les calculs du gouvernement. Les premiers retours des projets Nepthyd et Normandie Hydro permettront de se faire une idée plus précise sur la rentabilité économique de cette technologie.
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