Le ministère de l'Écologie avait déjà annoncé le doublement du budget du Fonds chaleur, pour atteindre 420 millions d'euros d'ici à 2017. « Son champ d'action est élargi pour accompagner plus de projets », a-t-il ajouté le 20 avril. Le Fonds soutenait la production de chaleur à partir de biomasse, de géothermie, de solaire, de biogaz et d'énergies de récupération (déchets ménagers, eaux usées..). Il est désormais ouvert à la chaleur fatale, à la production de froid, mais aussi à la méthanisation : « Les installations avec injection de biogaz dans le réseau de gaz seront aidées, alors que jusqu'à présent seul le réseau d'énergie pouvait l'être », signale le ministère. Nouveaux bénéficiaires également, les petits projets de production de chaleur : « Au-dessus de 25 tep, les projets sont désormais éligibles lorsqu'ils sont l'objet d'un financement participatif des citoyens vivant à proximité ». Dernière précision du ministère : des contrats de partenariat seront proposés pour fédérer des projets de petite taille, « par exemple par une collectivité ou un gestionnaire de parc immobilier », en cohérence avec le plan climat et à condition d'allier « performance et respect des impacts sur la qualité de l'air ».
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