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Trois ans pour agir

PUBLIÉ LE 4 MAI 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Qu'a-t-on fait concrètement en France pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Dans un avis présenté le 28 avril, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s'est penché sur vingt ans de lutte contre le changement climatique en France. Il y formule aussi des propositions pour intensifier les efforts. « Des préconisations ultra-pragmatiques. Nous avons souhaité qu'elles puissent être appliquées dans les trois ans à venir », souligne Gaël Virlouvet, président d'Ille-et-Vilaine Nature Environnement et rapporteur de l'avis. Car le bilan est mitigé. A priori, les émissions sur le territoire national ont baissé depuis 1990. Elles ont d'abord été stabilisées sur une décennie, puis ont diminué de 13 % depuis 2000. L'industrie, notamment la production d'énergie, y a nettement contribué. « Mais l'autre moteur de la baisse, c'est la poursuite de la désindustrialisation du pays », tempère Gaël Virlouvet. En comptabilisant l'impact des produits importés, l'empreinte carbone d'un Français a en réalité augmenté de 5 à 10 % depuis 1990. La situation est contradictoire. « Le changement climatique est rapide », observe Yves Veyrier, président de la section des Affaires européennes et internationales du Cese (photo). « Mais les secteurs concernés sont implantés depuis longtemps. » Donc difficiles à faire évoluer. Pour y remédier, le Cese préconise d'assumer la dimension interministérielle du sujet. Idéalement en confiant la responsabilité de la politique sur le climat directement au Premier ministre. Parmi les autres propositions, figure une meilleure articulation entre les politiques nationales et locales. En quoi les schémas régionaux climat-air-énergie (SRCAE), d'une part, et les plans climat air énergie territoriaux (PCAET), d'autre part, « participent quantitativement à l'atteinte des objectifs de la France en matière d'atténuation ? » interroge par exemple le Cese, qui n'oublie pas le volet sensibilisation. Pêle-mêle, il recommande de densifier le contenu climat des programmes scolaires, de créer des « ambassadeurs locaux du climat » à l'image des ambassadeurs du tri des déchets, ou encore d'instaurer une « semaine nationale de lutte contre le changement climatique ». Sur le plan économique, il reprend l'idée d'un prix du carbone incitatif. Il pointe surtout un secteur : les transports. « Il y avait des ambitions, mais pas de moyens », déplore Gaël Virlouvet. Un échec illustré par l'abandon de la taxe poids lourds. Le Cese appelle au lancement d'un Grenelle du transport et de la mobilité.
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