Le BRGM développe, avec le projet Coptik, un capteur optique capable de détecter les fuites de CO2 stocké dans des réservoirs géologiques. Le prototype utilise les propriétés de luminescence du dysprosium, une terre rare. Ajoutée au verre de chalcogénure des fibres optiques, elle permet d'améliorer la sensibilité du capteur. Cet appareil doit désormais être testé au Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel, dans le Vaucluse, à 300 mètres de profondeur, puis à une profondeur de 1 km.