Diya One est un robot équipé de plusieurs capteurs de la qualité de l'air intérieur : dioxyde de carbone, ozone, composés organiques volatils (COV totaux), particules (PM 10 et PM 2,5), température et humidité. Il comprend également une centrale de traitement de l'air par filtration, équipée de filtres Camfil, et de capture des polluants par du charbon actif.Par rapport aux autres équipements de traitement de l'air, sa particularité est sa capacité à se déplacer dans un local pour analyser la qualité de l'air. « Diya One est le premier robot neuro-inspiré. Son intelligence est similaire à celle d'un rat : il est capable d'apprendre son environnement en tâtonnant, sans carte », indique Ramesh Caussy, pdg et fondateur, en 2008, de Partnering Robotics. Pour cela, il est équipé d'une caméra et de capteurs ultrasons (pour l'évitement), « une architecture à bas coût », complète Ramesh Caussy.A partir de cette solution, Partnering Robotics imagine désormais une robotique de services. « Diya One est complémentaire de la centrale de traitement d'air d'un bâtiment. Il peut envoyer une alerte s'il détecte une pollution intérieure, voire communiquer directement avec la centrale de traitement d'air via une boucle rétroactive permettant l'optimisation énergétique », indique Ramesh Caussy. Une toute récente collaboration technologique avec IBM lui donne accès l'intelligence artificielle (IoT, internet des objects) Watson, disponible via le cloud d'IBM, BlueMix. Au-delà de l'accès aux prévisions météo, il sera possible d'anticiper le traitement de l'air en fonction de l'évolution des conditions extérieures. Par ailleurs, les informations collectées par Diya One sont affichées sur un écran en temps réel, afin d'informer les occupants.Une trentaine de robots ont déjà été vendu à des grands groupes. Leur installation nécessite l'intervention d'un technicien, le temps que le robot repère son environnement. Son autonomie est de 8 à 10 h, après quoi il retourne seul à sa base pour recharger ses batteries lithium-ion.Diya One pourrait investir des espaces recevant du public, comme les musées, ainsi que les bâtiments tertiaires. Albane Canto