Créé en 2014, AER Technologies a développé un procédé de traitement d'air par catalyse, qui associe trois substances actives : du dioxyde de titane dopé au platine, un autre catalyseur, et un adsorbant. « Les trois composés sont mélangés intimement et se complètent. La chaleur dégagée par la lumière ultraviolette nécessaire à la photocatalyse est utilisée par l'autre catalyseur. Par ailleurs, le dioxyde de titane agit sur un large spectre de molécules chimiques et de microorganismes, alors que l'autre catalyseur a un effet plus spécifique sur le formaldéhyde, un polluant spécifique du milieu hospitalier », indique Jérôme Taranto, directeur général d'AER Technologies. Quant à l'adsorbant (charbon actif ou zéolithe), il est là pour stocker les composés en cas de pics de pollution. Il seront ensuite dégradés par les catalyseurs au fur et à mesure du relargage. « Avec cette combinaison, nous constatons 2 log d'abattement, soit 90 %, pour les molécules organiques et les microorganismes, et 1 log, soit 50 %, pour le formaldéhyde », précise Jérôme Taranto.Les modules d'AER viennent en complément de la filtration. « Avec la révision de la norme NF S90-351 sur les salles propres, la grande majorité des salles ne respectent plus tous les paramètres contrôlés. Notre technologie permet d'y répondre », complète le directeur général d'AER Technologies.Albane Canto