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TWB, un catalyseur de projets de biotechnologies

PUBLIÉ LE 12 SEPTEMBRE 2016
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Le démonstrateur Toulouse White Biotechnology a l'ambition de son fondateur, Pierre Monsan : développer des alternatives au carbone fossile via les biotechnologies dites blanches. Soit l'utilisation des micro-organismes pour incorporer le carbone d'origine renouvelables dans des procédés industriels.Opérationnel depuis 2012, le démonstrateur Toulouse White Biotechnology est issu du programme des investissements d'avenir. « J'avais une vision idéale du projet, il est aujourd'hui une réalité », reconnaît Pierre Monsan, directeur du TWB. Sur les 20 millions d'euros qui lui ont été attribués pour la période 2012-2019, 10 millions ont déjà été investis dans les équipements – TWB a inauguré en juin une extension de ses locaux, soit 1700 m² supplémentaires, qui double sa superficie. Et 9 des 10 millions d'euros prévus ont déjà permis le financement de 57 projets. Par effet de levier, c'est le double, soit 18 millions d'euros, qui ont été investis dans la recherche sur le carbone renouvelable.Par exemple Carbios, avec le projet Thanaplast, avance sur la dépolymérisation du PLA, un bioplastique. Deinove exploite des bactéries pour fabriquer des intermédiaires chimiques jusqu'à présent issus du pétrole. Global Bioenergie se focalise sur la synthèse d'isobutène par des bactéries – le procédé est en cours d'industrialisation. Et tout récemment, Pili a rejoint le consortium avec l'ambition de produire des colorants pour les industries du textile, des encres et des cosmétiques.Outre les biotechnologies, le TWB concrétise la vision de celui qui a mené sa carrière à l'interface entre le public et le privé, et fondé trois entreprises. Tout d'abord, le nerf de la guerre : l'argent. Face au déclin des finances publiques, Pierre Monsan propose à des industriels d'être partenaires, et utilise ces fonds pour soutenir des projets de R&D fondamentale, à fort risque. Les membres, qui s'engagent pour trois ans, versent entre 5 000 euros par an pour une start-up, et 75 000 euros par an pour un grand groupe. « C'est une solution de capital-risque pour la R&D. Notre plus beau succès, c'est Enobraq », illustre Pierre Monsan. Enobraq, c'est la pierre philosophale des biotechnologies : l'objectif n'est rien de moins que transformer les processus biochimique d'une levure pour lui faire consommer du CO2 comme matière première à la place du sucre. Trois brevets ont déjà été déposés et le fonds Sofinova a investi au capital de la start-up, qui mobilise déjà une vingtaine de chercheurs.Ensuite, une nouvelle vision de la valorisation de la recherche. Là où les organismes publics ont longtemps comptabilisé les brevets publiés, Pierre Monsan considère que la valorisation de la recherche, c'est un produit industrialisé. « Tous les partenaires du TWB signent  donc l'accord de consortium, qui prévoit tous les cas de figure », explique Pierre Monsan. Avantage : un contrat est signé en deux à trois semaines, alors que des discussions bilatérales entre un organisme de recherche et une entreprise peuvent s'étaler sur une année ! Grosso modo, la propriété intellectuelle est équitablement partagée entre les financeurs d'un projet : 50-50 pour deux partenaires, par tiers avec trois partenaires, etc. Et pour accélérer l'industrialisation, le TWB s'appuie sur des personnes issues du monde de l'entreprise et de l'industrie.Enfin, du recul. « Nous modifions le vivant pour transformer le carbone. Cela pose des questions éthiques. Aussi, nous accueillons chaque semaine des philosophes et des sociologues pour enrichir notre réflexion », précise le fondateur du TWB.Albane Canto
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