Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > RENFORCER L'AUTOSURVEILLANCE DU RÉSEAU
EAU

RENFORCER L'AUTOSURVEILLANCE DU RÉSEAU

PUBLIÉ LE 1er MAI 2012
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Pour un syndicat mixte du Puy-de-Dôme en charge de l'assainissement, Krohne a mis en place six points de mesure par débitmètrie électromagnétique sur le réseau afin de renforcer l'autosurveillance, notamment au niveau des déversoirs d'orages. L'arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées a rendu nécessaire l'équipement des déversoirs d'orage, dont la charge de pollution dépasse les 120 kg de DBO5 (demande biologique en Oxygène supérieur à 5 jours). Dans ce contexte, la collectivité a souhaité renforcer l'auto-surveillance de son réseau intercommunal d'assainissement. D'un linéaire de 42 km, l'ouvrage alimente une station d'épuration de 32 600 EH. Les travaux réalisés par Lyonnaise des eaux, délégataire du syndicat, ont été terminés en décembre 2011. La mise en place de six points de mesure de débit supplémentaires permet, aujourd'hui, une meilleure connaissance du réseau et une exploitation plus efficace, en donnant accès à une mesure des flux en transit provenant des différentes communes. Le choix technique s'est porté naturellement sur la technologie de débitmètres électromagnétiques. Lyonnaise des eaux a retenu sur cette opération le matériel du fabricant d'instrumentation Krohne, un partenaire de longue date. Les effluents posaient des problèmes techniques de mesure. La présence de matières en suspension et d'un taux de particules plus ou moins élevé risquait de former un dépôt dans la canalisation. Ainsi, elle n'autorisait pas l'utilisation de compteurs mécaniques ou de débitmètres à ultrason. Quant aux mesures intrusives (à insertion), elles ne fonctionnent pas sur les conduites partiellement remplies, caractéristiques des réseaux d'assainissement. La technique de mesure par canal venturi n'a pas été retenue non plus à cause de son encombrement nécessitant de plus grandes chambres de mesure, une maitrise pointue de l'ouvrage d'art et un entretien régulier. Enfin, la nécessité d'avoir un passage intégral et sans pièces en mouvement susceptibles de se détériorer ou de se bloquer a été un argument de plus en faveur de la débitmé-trie électromagnétique. Sur ce réseau équipé de huit postes de refoulements, le projet a nécessité la mise en œuvre de deux types de mesures différentes, selon que la canalisation est pleine ou non. Le choix s'est ainsi porté sur deux gammes de débitmètres électromagnétiques de Krohne. Lorsque le taux de remplissage des conduites peut varier comme c'est le cas au niveau des déversoirs des réseaux d'assainissement, le modèle Tidalflux 4300 PF a été retenu. Grâce à sa technologie combinant deux mesures différentes, une mesure de niveau et une mesure de vitesse, il fonctionne avec les électrodes mouillées, dès 10 % de remplissage de la conduite. La technique de mesure capacitive du niveau permet de réaliser une mesure linéaire du débit sans extrapolation par calcul et de déterminer la présence d'un éventuel dépôt dans l'appareil. Associé à son convertisseur IFC300 en version séparée, l'ensemble permet de disposer du capteur sur la canalisation et à l'extérieur de la chambre de mesure, de l'affichage, de l'accès à la configuration et à la connectique. Trois points de mesure ont été équipés du Tidalflux 4300 PF. Deux sont situés sur des déversoirs d'orage, l'un sur un poste de relevage pour la mesure de débit de trop-plein de surverse et l'autre équipe le trop plein du réseau intercommunal. Il est installé sur le dernier tronçon du réseau en amont de la station d'épuration et permet de déterminer le volume rejeté en milieu naturel en cas de surcharge sur le réseau. Le troisième Tidalflux est situé sur un point de transfert. Il s'agit dans ce cas d'une mesure de débit permanente du flux en transit. La technologie Waterflux 3100, lancée sur le marché de l'eau potable et également adaptée aux mesures d'eaux usées, a quant à elle été retenue pour équiper les conduites pleines. De par sa construction originale, grâce à la forme de son tube de mesure rectangulaire augmentant la vitesse de passage et optimisant le champ magnétique, il permet des mesures à très faible vitesse. Dans cette application, il a été combiné au convertisseur IFC100 qui assure la transmission des données et du comptage. Le Waterflux permet ainsi des mesures à très faible vitesse. Il peut être installé sans longueurs droite amont/ aval, ce qui réduit les coûts d'installation et de construction de chambre de mesure. Installés sur trois postes de refoulement, ces appareils permettent la mesure de débit des pompes de relèvement, flux en direction de la station d'épuration. Ils permettent à l'exploitant de déduire la présence d'eaux claires parasites, liées à la remontée de nappe et à l'infiltration d'eaux pluviales dans le réseau. Ces eaux claires parasites se mesurent entre 1 heure et 4 heures du matin. C'est pourquoi ces mesures doivent être d'une grande précision et avoir une grande échelle de réglage permettant d'enregistrer les fortes variations de débit entre le jour et la nuit. La récupération des données des six nouveaux débitmètres installés se fait via un système de télétransmission GSM. Outre alimenter et renforcer une autosur-veillance rendue obligatoire par la réglementation, ces données vont permettre à l'exploitant de mieux comprendre le fonctionnement de son réseau, de mesurer les volumes sur les déversoirs d'orage, de vérifier la présence d'eaux claires parasites et d'en déterminer l'origine avant un contrôle par caméra. S'il le faut, des travaux sur le réseau pourront ainsi être programmés pour la remise en état des canalisations.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Dossier/2 | 2 « Le frein à la Reut est aussi économique »
Dossier/2 | 2 « Le frein à la Reut est aussi économique »
Eaux pluviales : le drainage qui se fond dans le décor
Eaux pluviales : le drainage qui se fond dans le décor
Journée mondiale de l’eau : visite d’une station d’épuration
Journée mondiale de l’eau : visite d’une station d’épuration
Dossier/1 | Les enjeux de l’industrie face au manque d’eau
Dossier/1 | Les enjeux de l’industrie face au manque d’eau
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS