Avec la commercialisation de sa technologie RFID (radio frequency identification) pour la détection des canalisations enterrées (eau, énergie, télécoms…), Ryb espère doubler ses effectifs d'ici à huit ans et développer sa présence à l'export. Le fabricant français de canalisations en polyéthylène qui avait sorti en 2011 la première canalisation plastique communicante équipée de puces RFID passe aujourd'hui à l'étape suivante via trois modes de diffusion. « Toutes nos lignes de production ont été modifiées pour pouvoir livrer aux clients qui le désirent nos produits au standard Eliot. Nous proposons aussi la vente de marqueurs autonomes, avec tag RFID positionnables sur tout type d'ouvrages enterrés comme les canalisations en fonte. Enfin, nous offrons la possibilité aux industriels d'intégrer notre technologie dans leurs produits (robinets et autres accessoires enterrés) », précise Marc-Antoine Blin, président du groupe Ryb – actuellement 200 salariés répartis entre fonction commerciale et trois sites de production en France. « Dans cette dynamique, notre développement à l'export (15 à 20 % sur un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros) devrait également s'accroître fortement », estime le dirigeant, qui é voque la structuration d'un réseau dédié à l'export. Ryb Industrie, cinquième pôle métier du groupe qui repose sur Eliot pour l'analyse du risque industriel et sur le développement de la gamme de tuyauterie industrielle va ainsi pouvoir prendre son envol. Il complète une structuration en quatre entités, BTP et réseaux, bâtiment et énergie renouvelable, irrigation et géocomposites. L'industrie pourrait ainsi déplacer les curseurs de croissance d'ici à huit ans, face au cœur de métier historique de Ryb, le BTP, qui représente actuellement la moitié de son chiffre d'affaires.