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Accueil > Actualités > Eau > Biotrytis évalue l’efficacité des zones de rejets végétalisées sur l'élimination des micropolluants
EAU

Biotrytis évalue l’efficacité des zones de rejets végétalisées sur l'élimination des micropolluants

PUBLIÉ LE 13 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Pour Irstea, qui a déjà mené deux projets phares sur l’élimination des micropolluants par les systèmes d’assainissement - Amperes (2005-2008) et Armistiq (2010-2013) -, Biotrytis constitue en quelque sorte « l’acte 3 » de ses investigations sur le sujet. L'organisation cible cette fois l’efficacité de certaines zones de rejets végétalisées (ZRV) à échelle semi-industrielle. L’élimination de près de 200 micropolluants résistants au traitement des stations d’épuration (métaux, pesticides, résidus pharmaceutiques, hormones, détergents) y sera suivie sur trois ans. « Nous cherchons à comprendre les processus à l’œuvre entre les compartiments eau, sol et plantes dans trois types de ZRV (prairie, fossé et autres). Quelle est la part de la photodégradation à la surface de l’eau, de l’adsorption ou de la biodégradation par le sol ? L’objectif est d’estimer le rôle respectif du sol et de l’eau dans la dégradation des micropolluants », explique Jean-Marc Choubert, responsable scientifique du projet au sein de l’équipe Epure d’Irstea, associé sur le volet analytique au laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA) ainsi qu’à deux laboratoire de l’université de Bordeaux (EPOC-LPTC).Campagne de prélèvemementLa plateforme expérimentale est construite en sortie de la station du Clos de Hilde (400 000 EH) sur 0,5 % du flux rejeté. Elle rassemble six pilotes de ZRV plantés de roseaux : deux prairies, deux fossés et deux autres filières - des filtres horizontaux à matériaux absorbants (zéolithe et argile expansé). Le site est équipé de 20 points de prélèvement dont 8 en surface et 12 dans le sol, via des échantillonneurs automatiques complétés d’échantillonneurs intégratifs. Ce dispositif permettra de réaliser une campagne de prélèvement annuelle de 40 échantillons, soit 120 échantillons sur trois ans sur lesquels seront réalisés des bilans matière des polluants. Deux configurations seront suivies. Dans la première, le fossé et la prairie sont alimentés directement par le rejet de la Step. La seconde va comparer l’efficacité de 4 ZRV installées en parallèle (prairie, fossé et les 2 filtres) en sortie d’un filtre planté de roseaux chargé de traité l’azote ammoniacal (NH4) résiduel du rejet. « Nous pourrons ainsi comparer l’influence du traitement de l’azote sur l’efficacité d’élimination des micropolluants », précise le chercheur qui annonce la publication d’un rapport de préconisations en 2018.Alexandra Delmolino
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