En 2017, 566,7 millions d’euros d’aides ont été attribués par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse, pour mener à bien des projets d’amélioration de l’assainissement et de l’eau potable, la restauration des milieux aquatiques, ou encore la lutte contre les pollutions agricoles.
L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse a annoncé avoir attribué 566,7 millions d’euros d’aides en 2017, « dont 464,5 millions d’euros pour des investissements concernant 6.920 projets et 201,2 millions d’euros pour l’amélioration de la performance épuratoire », précise un communiqué. La plus grande partie de ces aides (60%) a été attribuée aux opérations d’amélioration de l’assainissement et de l’eau potable, portées par les collectivités. L’agence de l’eau détaille : « 276,7 millions d’euros alloués à la réduction des rejets de pollution domestique, dont 79,6 millions d’euros pour améliorer la collecte des eaux usées, 67,2 millions d’euros pour leur traitement (…), 27,7 millions d’euros pour la gestion durable des services et 102,2 millions d’euros octroyés à l’eau potable, dont 29,5 millions pour la mise à niveau des équipements des communes rurales et 10,4 millions d’euros pour la gestion durable des services. »
Par ailleurs, la restauration des milieux aquatiques a bénéficié de 90,2 millions d’euros, « dont 44,4 millions d’euros pour améliorer la morphologie et la continuité des cours d’eau, 18 millions d’euros pour préserver les 3.163 hectares de zones humides, et 19 millions d’euros consacrés à l’animation de ces actions », précise l’agence de l’eau. La troisième plus grosse part d’aides en 2017 est revenue à l’amélioration de la gestion quantitative de la ressource : ainsi, 55,6 millions d’euros y ont été alloués, dont 48,8 millions d’euros consacrés « aux économies d’eau en distribution d’eau potable et irrigation des cultures notamment ». Enfin, 45,7 millions d’euros ont été attribués à la lutte contre les pollutions agricoles, notamment pour soutenir les changements de pratiques des agriculteurs.
« L’objectif du bassin Rhône-Méditerranée est de passer de 52 % des rivières en bon état écologique à 66 % d’ici 2021 (86 % à 97 % pour la Corse), de garantir la qualité de l’eau et d’adapter la gestion de l’eau au défi du changement climatique », explique l’agence de l’eau.