Les Rencontres nationales des acteurs de l’ANC laissent place en 2020 aux Rencontres nationales de la gestion des eaux à la source. Elles auront lieu les 13 et 14 octobre prochains au Parc des exposition de Dijon.

« Dans un contexte de crise exceptionnelle non encore révolue, alors que les bouleversements climatiques annoncent déjà des sécheresses estivales, valorisation et réutilisation des eaux non conventionnelles prennent tout leur sens », soulignent IdealCo et l’IFAA, organisateurs des Rencontres nationales de la gestion des eaux à la source, en partenariat avec « Les pros de l’ANC ».

Ces rencontres auront lieu les 13 et 14 octobre prochains au Parc des expositions de Dijon (Côte d’Or). Elles sont soutenies par le Département de la Côte d’Or, les agences de l’eau et l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Pendant ces deux jours, trois parcours thématiques seront proposés : l’assainissement non collectif, « et le pluvial ? », et « Demain, à la source ! ». Plus de 1000 participants et 85 exposants sont attendus.

REUT et adaptation aux changements climatiques

« En mai, IdealCO et l’IFAA ont associé l’ensemble des acteurs de l’assainissement non collectif, à une matinée d’échanges collaboratifs intitulée "COVID-19 : Les acteurs de l’ANC s’organisent pour l’après-confinement" », rappellent les organisateurs. Ils soulignent également l’importance d’aller vers une réutilisation des eaux non conventionnelles, et une gestion à la source. « Alors qu’en septembre 2019, 87 départements avaient pris des mesures de restrictions d’eau, l’Assemblée Nationale vient de publier un rapport d’information sur "la gestion des conflits d’usage en situation de pénurie d’eau" », rappellent les organisateurs : « Cette raréfaction de la ressource liée aux bouleversements climatiques ajoutée aux effets de la crise sanitaire actuelle, incite les usagers à modifier leurs comportements et à évoluer vers une consommation d’eau plus responsable ». De fait, les professionnels de l’assainissement non collectif et semi-collectif ainsi que les SPANC voient leurs missions évoluer pour s’adapter aux changements climatiques.