Ce lundi 7 octobre, le ministère de la transition écologique a présenté les 25 décisions issues du groupe de travail « chaleur et froid renouvelables » lancé en mars dernier.
« Le groupe de travail a réuni au total une centaine de participants, avec l’implication forte de plusieurs d’entre eux, notamment le Syndicat National du Chauffage Urbain et de la Climatisation Urbaine (SNCU), l’association Amorce, ou encore la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) », rappelle le ministère de la transition écologique dans un communiqué.
Dans le cadre de ce groupe de travail, 25 propositions ont été validées par le gouvernement. Elles visent « à renforcer l’attractivité des réseaux de chaleur et de froid, leurs bienfaits pour les consommateurs et l’environnement, ainsi que leur compétitivité économique », est-il précisé. L’objectif est de multiplier par 5 les quantités de chaleur et de froid renouvelables produites à l’horizon 203, par rapport à 2012.
Cinq objectifs, 25 décisions
Cinq objectifs clés ont été identifiés : accroître la mobilisation et l’attractivité des réseaux, améliorer l’information et la protection des consommateurs, renforcer la compétitivité économique des réseaux, contribuer au verdissement de l’énergie livrée par les réseaux, et valoriser l’innovation et investir dans la R&D. Parmi ces 25 décisions, on trouve notamment une campagne collective de conviction des collectivités de plus de 10.000 habitants, l’examen de la possibilité de mettre en place une logique d’un bonus du Fonds chaleur pour les projets participatifs locaux, la mise en place d’une mission d’accompagnement pour redynamiser 10 à 20 réseaux en difficulté, l’évolution de certaines modalités du Fonds chaleur, ou encore des mesures afin de garantir le verdissement de l’énergie délivrée par les réseaux de chaleur et de froid.
Réseau de chaleur géothermique de Champs-sur-Marne et Noisiel / Crédit : LM / EM