Sea Shepherd face au bateau Aeolus qui mène des travaux de forage pour les éoliennes en mer. Crédit : Sea Shepherd
A la veille de la clôture du congrès mondial de la nature de l’UICN, Sea Shepherd et Gardez les Caps ont déposé un recours contre le parc éolien offshore de la baie de Saint-Brieuc auprès de la préfecture des Côtes d’Armor.
Les recours judiciaires s’enchaînent pendant le congrès de l’UICN ! Après l’attaque en justice déposée par Notre Affaire à Tous et Pollinis, c’est au tour de Sea Shepherd et Gardez les Caps de recourir à la justice. Les deux associations s’attaquent aux « 59 dérogations de destruction d’espèces protégées accordées à Iberdrola Ailes Marines » dans le cadre de la réalisation du parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc.
Le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc posent un problème aux deux associations qui se sont attaqué à un arrêté préfectoral du 18 avril 2017. Celles-ci alertent sur les potentielles dangers que peuvent engendrer les travaux et le déploiement des éoliennes dans « une baie qui abrite la plus grande réserve naturelle de Bretagne et à proximité immédiate de deux zones Natura 2000 ».
« Ce n’est pas sur le développement de l’éolien offshore que la France est en retard, mais sur la planification de son espace maritime, sur ses obligations relatives à l’évaluation environnementale préalable, sur l’information et la participation des parties prenantes au processus décisionnel. La préservation de ce patrimoine commun nous concerne tous », commente Katherine Poujol, présidente de Gardez les Caps, dans un communiqué.
Les deux associations sont ainsi prêtes à attaquer toutes les dérogations « de destructions d’espèces protégées liées à ces projets dès lors qu’elles ne respectent pas les conditions légales d’obtention », peut-on lire dans un communiqué.