H2DEC rassemble 18 partenaires pour accélérer le développement de l’hydrogène décarboné.
Le programme H2DEC a été annoncé à l’occasion du Salon Hyvolution, lancé fin janvier à Paris.
D’une durée de 5 ans et bénéficiant de 13,2 millions d’euros dans le cadre de France 2030, H2DEC souhaite donner un nouveau coup d’accélérateur aux innovations issus des projets de recherche des laboratoires publics prometteurs pour relever les défis en matière de production, de stockage et de conversion de l’hydrogène décarboné.
Il est né du rapprochement des projets PREMAHDE et MSNA-H2 qui avaient été retenus dans le cadre de l’appel à projets Prématuration-Maturation en lien avec la Stratégie Nationale d’Accélération (SNA) Hydrogène décarboné.
Un coup d’accélérateur pour une centaine d’innovations à très fort potentiel
L’ambition d’H2DEC est d’accompagner près de 65 projets en pré-maturation et une trentaine de projets en maturation sur l’ensemble de la période 2023-2027. Il prend le relais du Programme et Equipements Prioritaires (PEPR) qui, par ses 19 projets de recherche amont, va nourrir le flux d’innovations à fort potentiel pour les industriels et le marché. Les projets retenus pourront bénéficier d’un accompagnement et d’un abondement financier pouvant aller jusqu’à 80 000 euros en phase de pré-maturation (TRL 2 à 3) et jusqu’à 300 000 euros pour la maturation (TRL 3 à 6).
Le volet prématuration a été confié à la SATT Sayens et le volet maturation est porté par la SATT Linksium. Capitalisant sur ses savoir-faire et ses investissements réalisés sur les technologies pour l’hydrogène, le CEA joue un rôle important dans la gouvernance du programme, en cohérence avec sa mission de coordinateur principal du PEPR Hydrogène décarboné. Le CNRS en est le copilote.
Mettre au point des solutions sur les priorités de la SNA Hydrogène décarboné
Le programme a pour but d’identifier, financer et accompagner des solutions technologiques portant sur les domaines suivants :
• la production d’hydrogène (notamment en misant sur l’électrolyse à haute température et haut rendement, l’électrolyse à basse température pressurisée sans ou avec peu de métaux critiques, les systèmes réversibles SOEC/SOFC, le couplage avec les ENR, les procédés de thermoconversion solaire et photoélectrocatalyse, ou encore sur l’hydrogène naturel) • le stockage de l’hydrogène (l’efficacité énergétique du stockage cryogénique, le stockage en milieu liquide, dans les matériaux solides, le stockage hyperbare, l’intégration du réservoir, le stockage géologique d’hydrogène en aquifère) • la conversion de l’hydrogène : notamment les piles à combustible versatiles, flexibles, réversibles, à bas coût, à haute densité de puissance, durables ; leur gestion intelligente et optimale ;les moteurs thermiques à combustion d’hydrogène ;
Il prend également en compte les priorités définies dans trois autres SNA : « Produits biosourcés - Carburants durables », « Décarbonation de l’industrie », « Digitalisation et décarbonation des mobilités ».
H2DEC est porté par un consortium réunissant 18 partenaires : le CEA, CNRS Innovation, l’Université Grenoble Alpes et la SATT Linksium, Paris Sciences Lettres, Sorbonne Université et la SATT Lutech, l’Université Paris-Saclay, l’Institut Polytechnique de Paris avec la SATT Paris Saclay, l’Université Claude Bernard Lyon 1 avec la SATT Pulsalys, la SATT Conectus Alsace (qui s’appuiera sur l’Université de Strasbourg), la SATT Sayens qui représentera l’ensemble de ses établissements de recherche actionnaires et partenaires, tout comme les SATT AxLR, Toulouse Tech Transfer, SATT Nord et Ouest Valorisation.