« Cet aménagement du barème aurait pour conséquence d'augmenter le nombre de voitures classées dans la zone neutre (…) et donc cela diminuerait les coûts afférents au bonus », peut-on lire dans le quotidien économique. Mais ce « mouvement de curseur » ne suffisant pas à « totalement rééquilibrer le dispositif », « un complément de recettes sera fourni par l'annualisation du malus qui touche les (voitures) émettant plus de 250 g », seuil que nous annoncions en juillet (voir ES n°262 p.3). Le montant de cette taxe pour les grosses cylindrées serait de l'ordre de 260 euros, « soit 10 % du malus acquitté à l'achat ».Pour Michel Dubromel, de FNE, limiter l’annualisation « à seulement 5% des ventes » n’aura qu’un « effet marginal », et détourne l’esprit du dispositif, fondé sur le principe du pollueur-payeur : « il avait été décidé lors du Grenelle d’annualiser non seulement l’ensemble des malus, mais aussi des bonus » rappelle le responsable transport et mobilité durable de la fédération.
Jean-Philippe Bondy, Environnement et Stratégies