Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Mobilité > Marais poitevin : l'autoroute fait son grand retour
MOBILITÉ

Marais poitevin : l'autoroute fait son grand retour

PUBLIÉ LE 21 MARS 2012
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Curieusement, le projet d'autoroute du Marais poitevin, enterré par le Grenelle, ressort des cartons du ministère de l'Écologie. L'A831 doit relier Fontenay-le-Comte (85) à Rochefort (17) : un ruban de bitume de 64 km traversant deux zones Natura 2000. Pas vraiment utile, car une route flambant neuve a été mise en service début 2011 pour contourner Marans (17). Mais aucun panneau ne la signale ! Pourquoi ? « De peur de faire ombrage au projet d'A831 », répond le président du conseil général de Vendée. L'accord de financement, signé avec les départements de Vendée et de Charente-Maritime, prévoit une subvention de 275 millions d'euros, partagés entre l'État et les collectivités locales. Mais alors que la Région Poitou-Charentes, sur laquelle passe la grande majorité de l'A831, a toujours refusé son financement, les Pays de la Loire devraient participer... C'est dire si le dossier est explosif. Politiquement d'abord, l'accord électoral PS-Europe Écologie Les Verts, passé en 2010 en Pays de la Loire pour les régionales, n'autorise pas le financement des nouveaux projets routiers. Et l'A831 est tout de même citée parmi les mauvais exemples du Schéma national des infrastructures de transport (Snit) et du manifeste de la LPO pour l'élection présidentielle. Juridiquement ensuite, associations et élus opposés au projet attendant de pied ferme les études d'impact. Mais c'est surtout financièrement que le bât blesse : la facture s'élève à 890 millions d'euros, soit près de 14 millions le kilomètre ! Or, « les finances de la Charente-Maritime sont au plus bas. Depuis dix-huit ans que le projet existe, pourquoi les collectivités territoriales n'ont-elles rien provisionner ? Peut-être doutaient-elles de son bien-fondé et de son rapport qualité-prix ? » s'interroge Bernard Ferrier, maire de Marans.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Grands prix de l’écomobilité : SNCF Voyageurs dévoile les six lauréats
Grands prix de l’écomobilité : SNCF Voyageurs dévoile les six lauréats
Premier ravitaillement à l'hydrogène pour un bateau de plaisance à Chambéry
Premier ravitaillement à l'hydrogène pour un bateau de plaisance à Chambéry
La RATP obtient la gestion des transports en commun à Lyon
La RATP obtient la gestion des transports en commun à Lyon
Eurostar s’engage à rouler aux énergies renouvelables d’ici 2030
Eurostar s’engage à rouler aux énergies renouvelables d’ici 2030
Tous les articles Mobilité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS