Aux heures de pointe, un quart du trafic est lié aux véhicules cherchant une place, rejetant CO2, oxydes d'azote et particules. C'est en partant de ce constat que la ville de Nice a lancé son projet de stationnement intelligent. « L'objectif était d'indiquer à l'automobiliste les places disponibles en temps réel ainsi que l'état de la circulation », décrit Benoît Kandel, premier adjoint au maire de Nice, également président de la Semiacs, la société d'économie mixte en charge du stationnement. Celle-ci est à l'origine du projet, qui repose sur 10 000 capteurs magnétiques sans fils placés dans la chaussée, d'une autonomie de huit ans. Ces capteurs détectent la masse métallique d'une voiture, sans interférences avec les scooters ou les vélos. L'information est alors envoyée en Wi-Fi vers des horodateurs « intelligents », qui vérifient si la place est payée. À Nice, le taux de recouvrement du stationnement est seulement de 20 %. Ces derniers informent à leur tour une base de données qui permet d'indiquer aux automobilistes les places disponibles, via des applications pour smartphones, ou par GPS. « Ce transfert d'informations sera fait par courants porteurs en ligne (CPL) et ce sera une première à cette échelle », précise Benoît Kandel. Un test grandeur nature, mené au cours des derniers mois, a permis de valider la technique. D'ici à juin prochain, 800 capteurs seront installés et les informations seront disponibles pour les GPS et les smartphones. En 2014, les 10 000 places de stationnement payant seront équipées.