Certaines batailles ont été gagnées, d’autres perdues et d’autres sont toujours en cours… Au total, cette association créée à l'origine par des surfeurs, forte aujourd’hui de 1 500 bénévoles et de 10 000 adhérents, estime dans un rapport publié le 12 juillet avoir remporté 320 victoires depuis 1990 grâce à l’action de volontaires qu’elle dénomme les « gardiens de la côte ».
A partir de cette dynamique de volontariat, l’association a construit un programme d’action du même nom. Son principe est simple : tous les particuliers qui l’alertent d’une atteinte portée à l’environnement côtier ou marin peuvent bénéficier d’un appui technique, scientifique et juridique. Ce programme, note-elle, « repose sur un travail de concertation et de dialogue avec les parties prenantes afin de trouver des solutions acceptées par tous ». En outre, Surfrider parvient par ce biais à chiffrer et établir un suivi précis des actions menées.
L’essentiel des combats porte sur les problématiques de l’artificialisation du littoral et de la qualité de l’eau et santé. Exemple d’action en cours : la mobilisation contre le projet d’extraire 400 000 m3 de sable coquiller par an au large de Lannion (Côtes d’Armor). D’autres actions concernent des infrastructures de transport, par exemple le projet de piste longue de l’aéroport de Mayotte, actuellement soumis à la Commission nationale de débat public. Un projet de prospection pétrolière en Espagne, au large des Canaries, fait aussi l’objet d’une vive opposition.Morgan BoedecLe rapport des actions menées par les Gardiens de la Côte Le site de la Surfrider