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MOBILITÉ

Smoovengo détaille le prochain Vélib' Métropole

PUBLIÉ LE 16 MAI 2017
LA RÉDACTION
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Nouveau design, nouveau service (désormais séparé du marché publicitaire), nouvelles équipes et nouvelles villes conquises ! Le groupement d'entreprises Smoovengo, qui a remporté le marché des vélos en libre-service du Grand Paris - « le plus gros dans le monde hors Chine », se félicite-on chez Indigo (ex-Vinci Park), l'un des quatre membres du consortium vainqueur aux dépens de JC Decaux - vient de dévoiler les détails de son offre et les prochaines étapes à venir (voir cette vidéo de présentation). Les vélos à assistance électrique (VAE) représenteront 30% de la flotte. « La transition vers le nouveau service se fera en douceur. Les 300 000 abonnés actuels seront contactés afin de préparer sa mise en place », rassure Marie-Pierre de la Gontrie, présidente du syndicat mixte Autolib' et Vélib' Métropole. Le syndicat a apprécié le bon équilibre des expertises au sein du groupement : Indigo apporte son expertise juridique, financière et ses parkings en guide de base arrière logistique, Moventia son savoir-faire en matière de transport (ce groupe espagnol gère le tramway de Barcelone) et de déploiement des stations, Mobivia sa compétence pour l'approvisionnement en VAE (via sa filiale NGTS Conception) et la PME montpelliéraine Smoove assure le reste : conception du vélo, des points d'attache, des totems, suivi et maintenance, etc. Son président Laurent Mercat rappelle que son entreprise tenue avec ses frères ne vient pas de nulle part : « Nous équipons déjà Helsinki, Moscou, Nice, Marrakech, Vancouver ou Bangkok. Nantes (sous la forme d'un dialogue compétitif)et Bologne sont les prochains marchés que nous espérons décrocher. Le VLS devient un métier d'expert. Nous gérons 8 800 vélos dans le monde, générons 9 millions d'euros de chiffre d'affaires et recruterons cette année une vingtaine de personnes. Nos vélos ont la particularité d'embarquer une technologie rompue à l'usage. Et d'être fabriqués en France, avec en cascade une cinquantaine de sous-traitants ».Première brique technologique, un boîtier électronique autonome en énergie placé dans le guidon : « C'est le tableau de bord du vélo. Il comprend notamment un lecteur sans contact pour lire les cartes des usagers abonnés, un écran pour les guider sur leur parcours et un émetteur transmettant les informations au serveur central. Tout smartphone pourra communiquer par Bluetooth avec le vélo via une interface dédiée, favorisant la multimodalité piéton-vélo et ouverte à de futurs enrichissements de développeurs ». Seconde innovation brevetée : une fourche sécurisée pour déverrouiller le vélo et éviter les vols. Autre nouveauté, une technologie permettant de rendre son vélo même quand la station est pleine, ce qui augmentera la capacité des stations et améliorera la disponibilité des vélos. « Le service sera aussi plus étendu géographiquement dans la métropole parisienne », ajoute Marie-Pierre de la Gontrie. Le périmètre des villes concernées n'est pas encore connu. Elles ont jusqu'au 30 juin pour se faire connaître. Smoovengo leur propose de tester les vélos pour se décider. Une quarantaine de communes franciliennes seraient intéressées. Leurs délibérations sont attendues. Une chose est sûre, les collectivités vont devoir contribuer au coût de ce marché, qui pèse entre 600 et 700 millions d'euros sur quinze ans. La Métropole du Grand Paris apporte son aide aux communes intéressées pour accueillir ce service. Sachant qu'une station à implanter coûte environ 10 000 euros par an hors Paris, le double dans la capitale. « Les principes de la grille tarifaire qui ont fait le succès du Vélib' actuel seront conservés. Le nouveau Vélib' reste un service public. Le but n'est pas de perdre au passage des usagers mais au contraire d'en gagner », conclut Marie-Pierre de la Gontrie. MB 
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