Faciliter la transition énergétique des transports et l’interconnexion entre les États-membres… Telles sont les priorités de l’appel à projets "CEF -Transport - Blending facility", lancé en 2019 par la Commission européenne. Celle-ci vise « le déploiement des transports décarbonés ainsi que l’harmonisation de la signalisation embarquée dans les trains ». Cinq projets ont été sélectionnés par la Commission pour lesquels elle allouera plus de 53 millions d’euros de subventions et auxquels la Caisse des Dépôts apportera 68,5 millions d’euros.
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« La transition écologique de nos transports est une priorité importante dans le cadre de la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Je salue la qualité et la diversité des lauréats sélectionnés par cet appel à projets qui témoignent d’une nouvelle étape pour la mobilité durable dans nos territoires et de l’accompagnement de l’Union Européenne dans notre action en faveur du déploiement des carburants alternatifs », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, dans un communiqué.
Cinq projets retenus par la Commission européenne
Dans ce contexte, la Commission a annoncé la sélection de cinq nouveaux projets soutenus par la Caisse des Dépôts. Il s’agit d’un premier projet de sécurisation de la circulation de trains en harmonisant la signalisation embarquée. Porté par la SNCF, ce projet bénéficiera de 31 millions d’euros de subventions.
Ensuite, un projet de construction par Hynamics de quatre stations hydrogène en région Bourgogne-Franche-Comté, PACA et Pays de la Loire. La Commission attribue 8,9 millions d’euros pour ces stations. Le troisième projet concerne le verdissement de la flotte de bus de Montpellier Métropole Méditerranée qui est retenu pour une subvention de 2,7 millions d’euros.
Le quatrième projet est autour de la construction de stations GNV et multi-énergies par Proviridis qui est sélectionnée pour une subvention de 3,6 millions d’euros. Et le cinquième est celui d’une construction de stations hydrogène par HysetCo, filiale de la société de taxis hydrogène parisiens, qui obtient une subvention de 6,7 millions d’euros.