Ces PNB sont des zones d’habitations (1 780 logements) exposées à un bruit moyen de 73 dB le jour et 68 dB la nuit. Dotés de 6 et 8 millions d’euros, opérationnels en 2010, les deux premiers accords prévoient la pose de double vitrage dans 901 logements lyonnais et dans 800 autres dans la vallée du Rhône. Le troisième, avec 15 millions d’euros, mise à la fois sur le double vitrage et les écrans acoustiques pour réduire le bruit dans 107 logements exposés de la vallée de la Maurienne. La conduite des opérations de pose des doubles vitrages est confiée aux services de l’Etat. Pour RFF, ce démarrage de travaux est le résultat d’un recensement qui, depuis 2004, avait permis de comptabiliser et de hiérarchiser 9 000 zones ferroviaires sensibles, soit 18 000 logements dans la région, et d’estimer le coût de résorption global du bruit à 200 millions d’euros. « Nous avons identifié les points noirs du bruit en référence à un niveau de trafic supérieur celui d’aujourd’hui, explique Marie-Laure Reype, responsable environnement et développement durable à RFF. Il s’agit en effet d’anticiper sur l’augmentation de trafic du fret, principal responsable du bruit ferroviaire. » En septembre dernier, à la suite du Grenelle de l’environnement, l’Etat s’est en effet engagé à reporter plus de 500 000 camions par an sur le fer d’ici à 2020. Plus de fret, c’est 450 000 tonnes de CO2 en moins, mais du bruit en plus.FR/PT